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Mireille Mathieu perd son procès contre "Le Petit Journal" de Canal +

Par Jonathan HAMARD | Rédacteur
Remontée contre le chroniqueur du "Petit Journal" de Canal + Yann Barthès, qui avait repris avec ironie ses déclarations à l'égard des Pussy Riot en septembre 2012, Mireille Mathieu avait porté plainte pour diffamation. La justice a tranché et ne lui donne pas raison.
Crédits photo : ABACA
La justice française a rendu son verdict. La plainte de Mireille Mathieu contre l'émission "Le Petit Journal" de Canal + ne donnera lieu à aucune poursuite. La chanteuse devra donc se contenter des gros titres ce vendredi 7 février, jour de l'ouverture de JO de Sotchi (Russie). Un parallèle dont elle se serait sans doute bien passé puisque sa plainte concernait la manière dont avait été présentée sa relation avec Vladimir Poutine, qui avait, on s'en souvient, oeuvré en 2012 pour faire enfermer trois membres du groupe punk Pussy Riot. Accusée de « hooliganisme » et « incitation à la haine religieuse » pour avoir exécuté « une prière punk » à l'encontre du président russe dans la basilique du Christ-Sauveur de Moscou (février 2012), Maria Alekhina, Nadejda Tolokonnikova et Ekaterina Samoutsevitch avaient été condamnées à l'enfermement. Le monde entier s'était émue de cette décision. Et de nombreux artistes avaient profité de leur notoriété pour apporter leur soutien à ces trois jeunes femmes.

Mais pas Mireille Mathieu ! Du moins, c'est ainsi que ses propos ont été interprétés en France. Lors d'une interview télévisée accordée à la chaine russe TV tsentr, l'interprète de "Mille colombes" avait qualifié ces « jeunes filles » d'« inconscientes » et cette prière de « sacrilège ». Comme beaucoup, le chroniqueur du "Petit Journal" Yann Barthès n'avait pas vraiment apprécié ces déclarations. Il s'était alors présenté sur le plateau de son émission déguisé en Mireille Mathieu le 12 septembre. L'occasion pour lui de lire le droit de réponse de la chanteuse, qui se plaignait que la fin de l'entretien télévisé avait été coupé, expliquant qu'elle avait formulé une demande de « clémence » pour les Pussy Riot face à la caméra.

"Un jugement de valeur critique et satirique"


Un peu taquin, Yann Barthès avait de son côté estimé que Mireille Mathieu ne faisait qu'« enfoncer » le groupe punk, ajoutant par ailleurs que, « venant d'une ambassadrice française qui, il n'y a pas si longtemps, faisait des fiestas avec Poutine et Kadhafi, il fallait s'y attendre ». Une référence aux multiples prestations de Mireille Mathieu en Russie ! En 2005, la Dame d'Avignon avait été invitée sur la Place Rouge pour chanter lors de la commémoration du 60ème anniversaire de la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Trois ans plus tard, la chanteuse s'était produite au Kremlin sur demande de Vladimir Poutine pour le dictateur Mouammar Kadhafi.

Sollicitée, la justice française a qualifié l’intervention de Yann Bathès de « jugement de valeur, certes critique et satirique » rapporte l'AFP. « Même si Mireille Mathieu a légitimement pu se sentir blessée et ridiculisée, les propos et images retenus ne seront pas retenus comme diffamatoires » a estimé le tribunal. La chanteuse n'a donc pas obtenu gain de cause et n'aura pas droit aux 100.000 euros de « dommages et intérêts » qu'elle demandait. "Le Petit Journal", qui en demandait 10.000 pour « procédure abusive », n'aura rien non plus.
Toute l'actualité de Mireille Mathieu sur son site internet offiiel.
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