Mickael Miro

C'est le 14 mai 2012 que Mickael Miro réalisera son concert en « deuxième partie », comme il aime non sans humour le définir, sur la scène de l'Olympia, à Paris. Et la particularité de ce concert dont les places seront mises en vente à partir du 4 novembre prochain, c'est que sur une idée folle du chanteur (il faut dire que le mec donne son numéro de téléphone sur scène), pour l'ouverture de la billetterie de son premier Olympia, Mickael Miro vous recevra lui même au guichet de 10h00 à 13h00, et répondra au standard (08 92 68 33 68) !

Visionnez la vidéo de Mickael Miro, guichetier à l'Olympia (gala.fr) :


Son premier album "Juste comme ça", écoulé à plus de 60 000 exemplaires, a déjà livré deux hits, "L'horloge tourne" et "Ma scandaleuse". « C'est vrai qu'il y a un moment donné où il faut fixer les choses. Ce sont les pré-prod qui servent à ça. Elles sont très importantes, décisives. Jusque là, on peut toujours changer, s'amuser à ré-interpréter les chansons, mais après les pré-prod, les musiciens écoutent et s'y réfèrent. Mes délires ne doivent pas casser le propos de l'album. C'est aussi un travail d'équipe » nous déclarait-il à propos de ses musiciens lors d'une interview réalisée pour Pure Charts il y a tout juste un an, en décembre 2010.

Un disque de variété assumé pour l'artiste lyonnais, dix chansons (toutes arrangées par Eric Starczan et Volodia) signées chez Mercury/Universal (à souligner car les directeurs artistiques n'en signent guère pensant probablement que la télé-réalité, les comédies musicales ou les labels participatifs tels que celui de Grégoire, suffisent à en produire). Concernant d'autres éventuels singles potentiels, il n'y a que l'embarras du choix : "Ecrire quand même", "La lune s'en fout", dont la mélodie bénéficie d'un nouveau texte (le premier enregistré sur l'EP de MM paru en 2005 s'appelait "Les muses assassinent" et nous paraissait bien plus fort), "Laisse moi m'en aller" (de David On/Thieumz/Tonio Pupa) aux arrangements délicieusement reggae que n'auraient pas reniés Christophe Maé, ou "Mon père", sans aucun doute la plus belle chanson du disque (et là encore dont le texte initial que nous avions découvert sur scène en allant encourager Mickaël il y a quelques années (à la même époque que sa participation au collectif de lutte contre Alzheimer Les Marguerites), évoquait « sa Madame »). A noter également, la participation du très chic auteur Jérôme Attal sur le morceau "Dans les bras de personne", ou de Natasha St-Pier en duo sur "Juste comme ça", pourtant peu enclins à porter l'opus.