M. Pokora

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Reprendre les tubes de Claude François était un pari fou... que M Pokora est parvenu à réussir. Avec "My Way", la chanteur révélé avec les LinkUp en 2003 a décroché le meilleur démarrage de sa carrière, avec plus de 80.000 exemplaires vendus en une semaine, ainsi que le quatrième meilleure démarrage de l'année derrière Renaud, Céline Dion et les Enfoirés. Après avoir passé cinq semaines en tête des ventes, l'album de reprises affiche plus de 220.000 ventes au compteur, alors qu'une réédition incluant plusieurs titres inédits vient de sortir. En plein tourbillon, et avant une grande tournée des Zénith, M Pokora a accepté de répondre aux questions de Pure Charts.

"J'ai une hygiène de vie quasi irréprochable"

Lors de l'interview vidéo, qui sera découpée en trois parties (le succès, les critiques et l'avenir), M Pokora s'est également confié sur les clés de son succès. Comment explique-t-il être le seul artiste de son âge à allier danse, chant et show à l'américaine en France ? « Dans ma génération, si je suis le seul performer en tout cas masculin... Déjà je pense que ça demande une discipline que peut-être peu de gens sont capables d'avoir . Ce n'est pas de la vantardise ou autre. Je sais que je suis quelqu'un de très discipliné, qui fait très attention à la manière dont il travaille, avec les gens. J'ai une hygiène de vie quasi irréprochable, je pense. Ça demande beaucoup de travail. Ça demande beaucoup d'efforts physiques, psychologiques » explique M Pokora, pour décrypter sa réussite.

"Il faut prendre des risques"

Parfois, le public ne se rend peut-être pas tout à fait compte du travail que cela représente pour le nouvel interprète de "Cette année-là", qui enchaîne les albums, les projets et les tournées. « Il n'y a pas que ce qu'on voit à la télé. Il y a tout le travail en amont. Quand je suis sur une tournée, je ne m'occupe pas que de moi. J'ai cent personnes que je dois motiver, à qui je dois expliquer le mode de fonctionnement, ce que j'attends... Je suis le premier arrivé et le dernier reparti dans les salles de concert pendant les répétitions. Tout simplement, si aujourd'hui j'ai cette place-là, c'est que je travaille beaucoup et que même si je dors quatre heures, je ne vais pas faire l'impasse sur ma séance du sport le matin » confie M Pokora, conscient que son investissement sans relâche l'a mené loin, treize ans après "Popstars" : « Aujourd'hui, je sais que sur scène, on peut me lancer à n'importe quelle heure, on peut me demander n'importe quoi, je vais être capable de l'encaisser car je travaille pour faire en sorte d'être prêt, tout le temps ».

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Parfois, M Pokora a d'ailleurs dû avancer à contre-courant. « On est dans un pays où on écoute un peu trop ce qu'il y a de négatif. Et on se focus pas assez sur le positif. Beaucoup de gens se mettent des freins à main. Si je m'arrêtais à ça, j'aurais arrêté ma carrière au bout de deux mois » assure l'interprète de "Comme d'habitude". Pour lui, « il faut prendre des risques » : « Il ne faut pas tout le temps écouter l'avis général, avoir peur de l'inconnu ou de la nouveauté. Il faut y aller et surprendre les gens. Et surtout il faut les respecter. Et pour ça, il faut beaucoup de sacrifices et d'investissement personnel. Ce que je suis à prêt à faire pour mon métier et le public. Peut-être que tout le monde n'est pas prêt à le faire ».