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vendredi 16 octobre 2015 10:15
Lou Reed atomisé dans une biographie acide : "C'était le plus gros des connards"
Violent, raciste... Lou Reed était "le plus gros connard que j'ai jamais rencontré". C'est ainsi que l'icône rock, disparue le 27 octobre 2013, est décrite dans la biographie "Notes from the Velvet Underground : The Life of Lou Reed", à paraître le 22 octobre.
Crédits photo : Abaca
Il y a deux ans presque jour pour jour, Lou Reed était emporté par une maladie du foie à l'âge de 71 ans. Pour beaucoup, l'auteur-compositeur, interprète et guitariste américain restera à jamais l'un des monstres sacrés du rock'n'roll, fondateur du groupe culte The Velvet Underground et interprète des chefs d'oeuvres "Perfect Day" et "Walk On The Wild Side". Pour d'autres en revanche, Lou Reed était « un monstre », tout court. C'est ainsi que licône est décrite dans un portrait au vitriol à paraître le 22 octobre, intitulé "Notes from the Velvet Underground : The Life of Lou Reed". Un ouvrage écrit par Howard Sounes, un écrivain et journaliste britannique connu notamment pour les biographies qu'il a consacrées à Bob Dylan, Paul McCartney ou Amy Winehouse. "C'était un monstre"Et ce dernier n'est pas tendre avec la mémoire de Lou Reed. Ses problèmes mentaux, ses trois mariages et ses addictions à la drogue et à l'alcool... L'auteur entend bien mettre en lumière toutes les parts d'ombre de la légende du rock'n'roll, dont les nécrologies publiées suite à sa disparition ont été « un peu trop gentilles » à son goût. « Il était vraiment quelquun de très antipathique. C'était un monstre en réalité, je suis certain que le mot monstre peut s'appliquer à lui », raconte-t-il au Daily Best. Pour éviter tout procès d'intention, Howard Sounes précise qu'il « aimait sa musique ». "Raciste, violent, égoïste et instable"Pour parvenir à la conclusion que Lou Reed était « égoïste et instable », le biographe a interviewé plus de 140 personnes de son entourage, parmi lesquelles sa famille, ses anciennes compagnes, des amis proches, des collaborateurs et des personnalités de l'industrie. « Le mot qui revenait le plus souvent était connard. Ses petites amies le traitaient de connard, ceux qui étaient étudiants à ses côtés le traitaient de connard, ses propres partenaires de groupe le traitaient de connard », confie l'auteur britannique au journal. Il reprend les mots de Ritchie Fliegler, qui a travaillé avec Lou Reed sur la chanson "Street Hassle". « Lou était quelqu'un de facile à mépriser. C'était le plus gros connard que jai jamais rencontré et pour qui jai travaillé, mais il a sans aucun doute écrit des chansons géniales » raconte le guitariste dans le livre. Le comportement violent de Lou Reed à l'égard de ses femmes qui ont partagé sa vie est abordé sans détour. « Il est clair qu'il était misogyne et qu'il frappait les femmes. Ils ne les cognaient pas toutes jusqu'à leur faire perdre connaissance mais il a tabassé sa première femme et il écrivait constamment sur la violence envers le sexe opposé. Il semblait complètement obsédé par le sujet », assure Howard Sounes. Un portrait peu élogieux.
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