Lady Gaga

Crédits photo : Capture d'écran TMZ
C'est l'une des plus grandes déceptions de l'album "ARTPOP". Malgré son potentiel évident, la carrière prometteuse de la chanson "Do What U Want" a été tuée dans l'oeuf par la promotion chaotique du dernier album de Lady Gaga. Enregistré avec R. Kelly, ce titre pop et accrocheur avait pourtant été choisi comme deuxième single officiel, en lieu et place de "Venus". Bingo : écoulé à 1,1 million de copies aux Etats-Unis, "Do What U Want" a conquis 223.000 fans au Royaume-Uni et 43.000 en France, soit presque autant que les scores du lead single "Applause" dans les deux pays. Lady Gaga avait d'ailleurs mis les bouchées doubles pour transformer son titre en tube planétaire. Alors que ses performances live aux American Music Awards et sur le plateau du "Saturday Night Live" ont mis les réseaux sociaux en ébullition, une nouvelle version enregistrée avec Christina Aguilera a été mise en boîte.

Hélas, le clip de "Do What U Want" n'a jamais vu le jour. Et selon TMZ, il y a une bonne raison à cela. Le site américain s'est procuré des rushes de la vidéo, tournée sous la direction du photographe Terry Richardson. On y aperçoit R. Kelly et Lady Gaga grimés dans la peau d'un chirurgien et sa patiente, s'échangeant des regards langoureux qui en disent long. Puis, dans ce qui ressemble à un scénario d'un mauvais porno, on découvre des infirmières en tenues sexy se frotter contre la chanteuse, laquelle apparaît à plusieurs reprises se roulant dans du papier journal, entièrement nue...

Découvrez un extrait du clip "Do What U Want" de Lady Gaga :

Un "appel au viol"

Toujours selon TMZ, le contenu sexuellement explicite du clip aurait finalement poussé Lady Gaga à faire marche arrière, laquelle aurait réalisé après coup qu'elle ne voulait pas être associée à l'image sulfureuse de Terry Richardson et R. Kelly. Les deux artistes ont en effet déjà défrayé la chronique dans le passé, en étant chacun cités dans des affaires d'agressions sexuelles. Pire, selon certaines sources, les dialogues de la vidéo relèveraient tout simplement d'un « appel au viol ». « Est-ce que je pourrais remarcher ? » demanderait la chanteuse, allongée sur un lit d'hôpital, à son "médecin". Lequel lui répondrait : « Oui, si tu me laisses faire tout ce que je veux de ton corps. Je vais t'anesthésier, et quand tu te réveilleras, tu sera enceinte ». Une auto-censure salutaire, dans un certain sens : un tel clip n'aurait certainement jamais été diffusé à la télévision...