Kerchak

Crédits photo : YouTube
Kerchak a décidé de frapper fort pour cette nouvelle année. Alors qu'il a explosé aux yeux du public français en 2022 avec son projet "Confiance", certifié disque d'or par le SNEP (50.000 ventes), le rappeur s'est érigé comme le chef de file de la branche Jersey Drill en France, style caractérisée par ses rythmiques frénétiques qui collent parfaitement à l'utilisation des réseaux sociaux ainsi qu'aux nouveaux modes de consommation de la musique via les plateformes de streaming. L'artiste de seulement 19 ans (!) a signé une année 2023 plus discrète, ponctuée toutefois par des collaborations de renom, comme avec Gazo sur "No Lèche" en compagnie de Favé et Leto, ou sur "7/7" aux côtés de PLK. A ces sorties s'ajoute un passage dans les studios de Colors pour "Roule un autre" et la parution de l'EP de trois titres "En attendant Saison 2", en novembre dernier. Un intitulé qui prend aujourd'hui tout son sens puisque Kerchak dévoilera dès le 12 janvier prochain cette fameuse mixtape particulièrement attendue.

Un projet très attendu

Pour promouvoir au mieux sa mixtape "Saison 2", il a misé sur le single "T'aimerais" mi-décembre, sur lequel il a convié le drilleur Ziak. Une association vertueuse sur le papier puisque le premier fruit de leur collaboration, "Peur", reste le morceau le plus plébiscité de sa discographie par les auditeurs à ce jour (single de platine, 46 millions d'écoutes sur Spotify et 11 millions de vues sur YouTube). Seulement, cet extrait a surpris tout son monde car si Ziak reste fidèle à lui-même, Kerchak s'est essayé à un registre différent - que l'on ne lui connaissait pas forcément - sur un sample étonnant de la ballade "Je te promets" de Zaho. De quoi brouiller les pistes, même si le clip a déjà largement dépassé le million de vues et le son les 3,5 millions de streams.

LIEN CLIP

Mais Kerchak a décidé de remettre les points sur les i ce vendredi avec la parution du single clippé "2006 (Opps qui court)". Sur une production tonitruante de Lowonstage et GRKS, il renoue avec ses bonnes habitudes, n'hésitant pas à détailler un quotidien qui baigne dans l'illégalité. « Je me réveille à l'heure des porcs, au cas où ils cassent ma porte / Je fais chuter le prix de l'immobilier avec de la drogue dans la poche », lâche-t-il ainsi dès son premier couplet, avant d'en dévoiler plus quelques mesures après. « Il y a des trucs qui s'achètent, des trucs qui se vendent, ce que tu veux à la demande / Shit, beuh, ecsta', coke et de la 3-MMC, on sait jamais / Les condés nous auront jamais, à part si quelqu'un balance et ce fils de p*te, on va lui niquer sa mère » débite-t-il sur ce nouveau son très efficace. Dans ce nouveau support visuel que l'on doit à un certain La Moustache, on peut l'apercevoir, toujours cagoulé, dans son quartier profiter avec son crew dans une ambiance électrique. Reste maintenant à voir si l'ensemble du projet sera à la hauteur de ce nouvel inédit impressionnant. Réponse la semaine prochaine !