Kendji Girac

Crédits photo : France 2
En avant la musique ! Comme tous les ans depuis 1982, la date du 21 juin n'a pas seulement marqué le début de l'été : la Fête de la musique a été célébrée un peu partout en France pour mettre la culture dans toutes les têtes. Si l'événement avait lieu selon un protocole sanitaire strict interdisant les concerts dans la rue, le court central de Roland-Garros a été le théâtre d'une grande émission animée par Garou et Laury Thilleman sur France 2. Le mot d'ordre de la soirée ? Vive les années 80 ! Les 2,37 millions de téléspectateurs branchés devant leur poste de télévision ont pu vibrer en redécouvrant les tubes de cette époque chérie des nostalgiques comme "Sous les sunlights des tropiques", que Gilbert Montagné a interprété en ouverture, "C'est la ouate", "Macumba", "Plus près des étoiles", "Casser la voix", "Les démons de minuit" ou encore "Toi mon toit", repris avec énergie par Clara Luciani.



« Cette décennie a été le dernier sursaut des mélodies, on les retenait dans nos coeurs. C'était la liberté et venir ici chanter "La Bamba" remue mon adolescence » a confié Dany Brillant, heureux de téléporter le public quatre décennies en arrière. Au total, 45 artistes de l'ancienne et la jeune génération se sont succédé sur scène pour offrir le meilleur des musiques de cet âge d'or de la variété française. Figures incontournables de la scène musicale d'aujourd'hui, Kendji Girac, Vianney et Claudio Capéo n'ont pas manqué l'occasion de se produire en live devant des millions de téléspectateurs lors de cette Fête de la Musique : ils ont fait le déplacement jusqu'à la porte d'Auteuil pour insuffler une dose de bonne humeur au son de quelques morceaux emblématiques durant un medley spécial.

Kendji, Vianney et Claudio ne sont pas héros

C'est d'abord le chanteur gitan qui a fait son entrée sur l'une des scènes à l'extrémité pour entonner "Je te promets" en hommage à Johnny Hallyday. L'émotion était d'autant plus que forte que l'artiste et jeune papa a partagé plusieurs duos avec le Taulier du temps de son vivant, notamment sur "Marie". De l'autre côté de l'arène, Vianney a pris le relais sur une note festive, interprétant "La groupie du pianiste" de Michel Berger dans une version à la guitare pleine de panache. Claudio Capéo a ensuite rejoint ses deux acolytes sur l'immense scène centrale à 360 degrés pour interpréter, dans un festival de couleurs, le culte "Je ne suis pas un héros" de Daniel Balavoine. « C'est pour ça qu'aujourd'hui je suis fatigué / C'est pour ça qu'aujourd'hui je voudrais crier »... Un trio de choc qui a rivalisé de puissance !