Kendji Girac

Crédits photo : Abaca
L'incroyable succès de Kendji Girac est indéniable. Et les chiffres de ventes parlent d'eux-mêmes. Son premier album, sorti en septembre 2014 et qui a mis en lumière des tubes "Color Gitano", "Andalouse", "Conmigo" ou "Cool", s'est écoulé à plus de 1,22 million d'exemplaires. Son deuxième disque, "Ensemble", sorti seulement un an après a franchi le cap des 660.000 ventes en six mois d'exploitation, grâce aux succès de "Me Quemo", "Les yeux de la mama", repris à deux reprises dans "The Voice", "No me mires más" en duo avec Soprano et actuellement avec "Tu y yo". Cette semaine, sur D17, un documentaire baptisé "La story des talents révélés" est revenu sur la naissance du phénomène Kendji.

Kendji convoité avant "The Voice"

« A l'époque, il y a un certain nombre de produc­teurs, de maisons de disques qui lui tournent autour » a expliqué Pascal Nègre, ancien patron d'Universal Music France, puisque Kendji Girac avait fait sensation sur YouTube avec une vidéo amateur de sa reprise de "Bella" de Maître Gims aux 5 millions de vues. Mais Bruno Berberes, dénicheur de talents et directeur de casting sur "The Voice", l'a tout de suite repéré car il correspondait aux envies de la production : « Nous cher­chions un gitan d'aujourd'hui pour prendre le boule­vard laissé vacant par les Gipsy Kings. Le souci, c'est que je n'en trou­vais pas. Parce qu'à chaque fois que je trou­vais un artiste gitan, même de 20, 17, 18 ans, il chan­tait comme les Gipsy Kings. Il n'y avait abso­lu­ment rien d'ori­gi­nal, rien de nouveau ».

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D'ailleurs, le succès aurait pu ne jamais voir le jour puisque Gaël, révélé dans la "Star Academy" 6, était également sur le même créneau et très populaire à l'époque, avant de finalement repartir dans l'ombre. « Il aurait pu être le pré-Kendji » a analysé Bruno Berberes. Durant "The Voice", si seul MIKA a décelé le talent de Kendji aux auditions à l'aveugle, Universal a très vite compris qu'il se passait quelque chose d'unique. « Son label a commencé à bosser pendant qu'il était dans l'émis­sion. La maison de disques, oui, elle commence à travailler des chan­sons. Parce que quoi qu'il arrive, qu'il gagne ou qu'il gagne pas, on sent qu'il y a un truc » a confié Pascal Nègre. Avec le succès qu'on lui connait aujourd'hui !