Justin Bieber

Crédits photo : Abaca
Hier soir, Justin Bieber donnait la deuxième et dernière représentation parisienne de son "Purpose World Tour" au sein de l'AccorHotels Arena. La salle, pleine à craquer, était plus que jamais adaptée au show visuellement réussi, bourré de tubes et à l'énergie redoutable que l'idole des jeunes a proposé. Seul bémol : Justin Bieber lui-même. Débarqué au son de "Mark My Words" dans un cube suspendu dans les airs dont il a écrit au feutre sur les parois transparentes, le chanteur n'a pas fait beaucoup d'efforts durant ses deux heures de concert. En playback assumé quasiment tout le long, JB a prouvé qu'il n'avait pas l'âme d'un danseur hors pair, assurant le strict minimum, malgré quelques sursauts de vigueur. Imposant une réelle distance avec ses groupies hystériques, l'artiste a peu partagé avec son public, se contentant de toucher de rares mains tendues, de glisser un "Je t'aime beaucoup" facile tout en demandant régulièrement aux spectateurs survoltés de se taire.

Beaucoup d'égo, peu de tripes

Malgré cette attitude ingrate, Justin Bieber, en jean troué et t-shirt, a aussi prouvé qu'il pouvait être un artiste complet. Au beau milieu de son concert, la machine Bieber a pris le temps de se poser seul avec une guitare, sur un canapé disposé sur l'avancée de la scène, pour un set acoustique. Au programme : "Cold Water" de Major Lazer, le tube "Love Yourself" et "I'll Be", une reprise d'Edwin McCain. Vocalement irréprochable et enfin investi, le chanteur a également touché la corde sensible lors des ballades "Life Is Worth Living", avant un petit discours sur l'importance de profiter de chaque instant, et "Purpose", assis, vulnérable, au bord de la fosse. Il s'est même offert un solo de batterie dans les airs. Le reste du concert a pris des allures de machine de guerre avec des chorégraphies hip-hop millimétrées, une mise en scène imposante avec notamment un trampoline géant positionné au-dessus de la fosse, une impressionnante troupe de danseurs, des effets pyrotechniques...

Une setlist impeccable

La setlist y est aussi pour beaucoup ! Les plus gros tubes de Justin Bieber ont porté le spectacle, de "Where Are Ü Now" à "As Long As You Love Me", en passant par "Let Me Love You" (l'un des moments les plus dingues du show), sans oublier "What Do You Mean?" et "Sorry" pour un final explosif où Justin Bieber a dansé avec sa troupe sous une pluie torrentielle, n'hésitant pas à mouiller volontairement les spectateurs en fosse. L'artiste a même pensé à proposer son premier hit bubble gum "Baby" ainsi que "Boyfriend", dans des versions modernisées, pour les intégrer au mieux à sa setlist impeccable.

Le reste du temps, Justin Bieber a misé sur les meilleurs sons de son dernier album "Purpose" : "Children", durant lequel il s'est entouré de quatre danseurs français d'une dizaine d'années pour une chorégraphie effrénée, le futuriste "The Feeling" avec Halsey sur grand écran (l'un des plus beaux tableaux du show), "I'll Show You", enfermé dans un cube lumineux représentant le poids de la célébrité, et même les excellents "Been You", "Get Used to It" et "Company". Un véritable show à l'américaine, qui a transformé l'AccorHotels Arena en dancefloor, mais qui manquait cruellement de chaleur.

Quand @justinbieber bouge sur "What Do You Mean?" ! #PurposeTourParis pic.twitter.com/y765hGDPiy

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. @justinbieber en concert à Paris, c'est 😍 ! pic.twitter.com/GWBYcRWQPP

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⚡️ @justinbieber sous la pluie de l'@AccorH_Arena ☔️ pic.twitter.com/3hoZxBiNJR

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