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"Je réfléchis..." : Julien Doré prêt à mettre fin à sa carrière ? Sa réponse !

Par Théau BERTHELOT | Journaliste
Passionné par la musique autant que le cinéma, la littérature et le journalisme, il est incollable sur la scène rock indépendante et se prend de passion pour les dessous de l'industrie musicale et de l'organisation des concerts et festivals, où vous ne manquerez pas de le croiser.
Julien Doré cartonne avec son album de reprises "Imposteur" mais aussi à la télé avec la série "Panda". Le chanteur confesse qu'il pourrait bientôt mettre sa carrière entre parenthèses afin d'aider de jeunes artistes : "J'ai envie d'y croire".
Crédits photo : Yann Orhan
C'est l'un des grands succès musicaux de ces derniers mois. Véritable pari risqué, l'album de reprises "Imposteur" de Julien Doré a touché le public en plein coeur. En revisitant à sa sauce des classiques de Mylène Farmer, Axelle Red, Kendji Girac ou les L5, le très populaire chanteur a déjà séduit 115.000 mélomanes en deux mois et demi. Une jolie façon de boucler la boucle, 17 ans après avoir été révélé dans l'émission "Nouvelle star". « J'ai toujours l'impression, tous les jours, que tout est tellement dû à ce coup de chance à l'époque, que je n'arrive pas à voir le temps passer et réaliser qu'il y a des albums, des tournées, et du temps qui passe » atteste, en interview à Purecharts, celui qui est également acteur dans la série "Panda" sur TF1.



"C'est un truc qui me dépasse un peu"


Alors qu'il va bientôt s'élancer dans une grande tournée pour laquelle 350.000 billets ont déjà été vendus, Julien Doré multiplie les interviews. Dans un entretien accordé à Brut en novembre dernier, mais dont un extrait a été beaucoup repartagé ces derniers jours, l'interprète de "Coco câline" avoue sans détour qu'il pourrait se retirer du feu des projecteurs, à la manière d'un Jean-Jacques Goldman. « Je pourrais arrêter tout court de faire des chansons pour moi. Ça oui. Ce n'est pas renoncer à la musique mais à ma présence » analyse-t-il avec honnêteté : « J'ai remarqué sur ces dernières années que je vivais des choses incroyables, comme si je pouvais les noter dans un carnet. Mon premier Olympia, mon premier Bercy... Dans ce carnet, il y a des choses que je n'avais pas prévues évidemment ».

Selon lui, « il y a deux types d'artistes » : « Ceux qui veulent plus, comme le Stade de France. Et il y a ceux comme moi qui se disent que c'est incroyable... Ce qui serait intéressant, c'est que cette expérience-là ou ce parcours servent à autre chose ou à d'autres ». Cette décision, Julien Doré dit y penser quand il voit le traitement « délicat » accordé aux artistes en développement. « Je le vois au quotidien. (...) La confiance qui va leur être accordée, ça n'est plus du tout sur un univers, un ou deux albums, mais sur une chanson » explique l'artiste de 42 ans : « Nous te faisons confiance à certaines conditions qui font qu'au cas où ça marche tu nous appartiens... Si la chanson sur laquelle on te fait confiance n'existe pas comme nous pensions qu'elle pouvait exister, eh bien salut. Et tu n'as pas le temps d'installer ton univers. C'est un truc qui me dépasse un peu. J'arrive à comprendre parce qu'il y a toujours une question d'économie derrière ».




"Mon but n'est pas de faire le Stade de France"


De ce fait, celui qui a collaboré avec Joseph Kamel sur "Beau" se voit bien endosser à l'avenir le rôle d'un producteur. « Les jeunes artistes peuvent parfois me questionner sur des choses qu'ils ont envie de lancer, des contacts qu'ils aimeraient avoir. (...) C'est pour ça que quand je dis "m'absenter de la musique", cela fait plusieurs années que je réfléchis à tout ça. De plus en plus aujourd'hui, mon but n'est pas de faire le Stade de France. Mon but est peut-être en continuant d'écrire des chansons. Peut-être pour d'autres... » poursuit celui qui a déjà signé des chansons pour Johnny Hallyday ou Françoise Hardy. Si « le Stade de France [ne le] fait pas rêver », Julien Doré se voit davantage dans la veine d'un Francis Cabrel, à sortir un album « tous les six ou huit ans ». Et consacrer son temps libre « pour accompagner des jeunes artistes où [il a] envie d'y croire ».

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