Jonas Brothers

Crédits photo : Abaca
1,2 million de spectateurs, 90 shows, 12 pays traversés pour 3 frères et un retour triomphal. Au vu des statistiques impressionnantes affichées par le "Happiness Begins Tour", c'est peu de dire que la reformation des Jonas Brothers aura été l'un des événements majeurs de l'année 2019. Après six ans d'aventures en solo et de thérapie commune, les trois chanteurs américains ont su écrire la belle histoire de leurs retrouvailles sous le feu des projecteurs. Et ce sont ceux de l'AccorHotels Arena qui ont brillé samedi soir pour l'ultime date de leur tournée mondiale, forcément placée sous le signe de la fête. Dix ans après son dernier passage en France (« Qui était là ? »), le trio a ramené les fans une décennie en arrière avec un show qui leur était taillé sur-mesure.

Rattraper le temps perdu

Les réjouissances commencent à 21h30, après deux premières parties assurées par Jordan McGraw et le groupe Picture This, et une arrivée sous les acclamations des six musiciens et choristes qui accompagneront les Jonas Brothers durant la prochaine heure et demie. Les principaux intéressés, eux, descendent du plafond sous une pluie d'étincelles, comme des rockstars, au son de "Rollercoaster", extrait de l'album "Happiness Begins". Difficile de faire une entrée plus flamboyante ! Très seventies, avec des néons qui découpent le plateau comprenant deux plateformes surélevées aux extrémités, la scénographie est aussi clinquante que chic. Sur l'écran géant qui surplombe l'ensemble, des interludes vidéos montrent Nick, Kevin et Joe face à des versions plus jeunes d'eux-mêmes.

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Une publication partagée par Jonas Brothers (@jonasbrothers) le 21 Févr. 2020 à 12 :09 PST

Sans surprise, un déferlement de nostalgie assaille l'arène lorsque les premières notes de "S.O.S" retentissent. Sur ce tube joyeusement régressif comme bon nombre des vieilles chansons, le public, constitué de fans d'hier et d'aujourd'hui, entre en transe et scande les paroles à l'unisson, sans bouder son plaisir. Les trois frères, complices et plein d'entrain, surfent à fond sur cet élan : il n'est pas rare de voir leurs bouilles de l'époque (et les looks qui vont de pair) faire irruption dans des images d'archives, distillées soigneusement sur "That's Just the Way We Roll" ou le romantique "Lovebug". Le trio entonne même un medley collector tout droit sorti de son adolescence en enchaînant "Paranoid", "Got Me Going Crazy", "World War III", "Hold On" ou "Tonight". La foule, qui s'illuminera aux couleurs du drapeau français sur la douce ballade "When You Look Me In The Eyes", en redemande.

"C'est le début d'un nouveau chapitre"

Le bon point ? Ne pas avoir totalement occulté les différentes expériences des garçons sans le groupe. Aussi, le hit "Jealous" de Nick Jonas ou l'imparable "Cake By The Ocean" de DNCE s'intègrent à merveille au milieu d'une setlist survitaminée mais surtout bien équilibrée, avec la plupart des singles du dernier album ("Cool", "Only Human") interprétés entre deux chansons souvenirs. Lors de l'incontournable session acoustique, où les Jonas Brothers rejoignent une avant-scène située dans la fosse, Nick prend soin de remercier « leur famille et leurs amis présents ce soir » et d'annoncer « le début d'un nouveau chapitre », promesse scellée par une tournée de shooters. Cheers ! Avant leur résidence à Las Vegas, les Jonas Brothers ont eu à coeur de proposer un concert se voulant autant une célébration du passé que de l'avenir. Et le rappel ébouriffant sur "Burnin' Up" et le récent tube "Sucker", dans un déluge de flammes et de confettis, en a été le parfait exemple !

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This tour has meant the world to us and getting to see you guys every night has been incredible. Thank you to our amazing band for killing it onstage every night, thank you to the hardest working tour crew out there, thank you to every single person who made it possible for us to be back onstage together, and finally thank you to the best fans in the world. We love you. #happinessbeginstour

Une publication partagée par Jonas Brothers (@jonasbrothers) le 23 Févr. 2020 à 2 :07 PST