Jarryd James

Crédits photo : capture d'écran Pure Charts
Le pays des kangourous nous envoie sa nouvelle perle musicale. Alors que Josef Salvat pourrait bien faire chavirer le cœur des Français avec son titre "Open Season", Jarryd James, lui, mise sur la pépite "Do You Remember". Fraichement signé chez Capitol France, le trentenaire débarque sur le vieux continent avec un titre nostalgique qui associe la soul et le R&B dans une atmosphère planante. Il emploie d'ailleurs volontairement le terme « minimaliste » pour décrire sa musique. « On peut toujours épurer un titre et plutôt que d'en rajouter toujours, se concentrer sur ce qui a été fait » estime l'artiste, séduit par l'idée de « reconnecter les gens avec des chansons simples, les ramener à la quintessence de ce qui les a fait écouter et aimer la musique en premier lieu ».

Ses influences à lui : Stevie Wonder, les Beatles, Bob Dylan, Outkast et Boyz II Men. Mais c'est avec Joel Little, producteur de Lorde, qu'il a planché sur cette première pièce savoureuse ; puis avec Malay, aux commandes de l'album "Channel Orange" de Frank Ocean (2012) et actuellement en studio avec l'ex-One Direction Zayn Malik, sur son premier disque.

Découvrez le premier clip "Do You Remember" de Jarryd James :



A travers son histoire - celle d'un musicien qui a démarré dans un groupe vite dissout -, ses propres expériences et ses souvenirs, l'artiste crée une musique à portée universelle. « Il y a vraiment des périodes de ma vie dont je suis nostalgique. A chaque fois que j’écoute de la musique, cela me ramène dans le passé » affirme-t-il, visant la vulnérabilité.

Et si son premier album ne devrait plus tarder à pointer le bout de son nez, on sait déjà qu'il comportera dix titres dont "Sure Love" et "Give Me Something", plus rythmés, et "Regardless", un duo envoûtant partagé avec la moitié féminine du tandem Angus & Julia Stone. La promesse d'un album éclectique, entre James Bay et James Vincent McMorrow, et pas d'une simple déclinaison de "Do You Remember". Rendez-vous le 18 septembre aux Étoiles (Paris) pour s'en convaincre.

Écoutez le premier EP éponyme de Jarryd James :