Accueil > Actualité > Nous y étions > Actualité de Glass Animals > Le phénomène Glass Animals enflamme l'Olympia avec un concert épatant

Le phénomène Glass Animals enflamme l'Olympia avec un concert épatant

Par Théau BERTHELOT | Journaliste
Passionné par la musique autant que le cinéma, la littérature et le journalisme, il est incollable sur la scène rock indépendante et se prend de passion pour les dessous de l'industrie musicale et de l'organisation des concerts et festivals, où vous ne manquerez pas de le croiser.
Auteur du tube "Heat Waves", Glass Animals était de passage hier soir à l'Olympia. Le groupe anglais a donné un concert lumineux et énergique, avec une somptueuse scénographie. On vous raconte le concert de la rentrée !
Crédits photo : Capture d'écran YouTube
Le sourire aux lèvres, le chanteur Dave Bayley l'avoue : « Cela fait six ans qu'on n'a pas fait de concert à Paris. C'est beaucoup trop long ». La réponse du public est sans équivoque. Il faut dire que pendant ces six longues années d'attente, Glass Animals est passé du statut de petit groupe "indé" à véritable phénomène mondial grâce au succès surprise et viral du tube "Heat Waves". Forcément, le concert du groupe programmé ce mercredi soir à l'Olympia (après une date au Bataclan reportée pendant deux ans puis finalement annulée) affichait complet, grâce à autant de fans de la première heure que ceux qui ont pris le train en cours de route ces derniers mois. Et Glass Animals sait soigner son décor. A l'image de l'univers onirique de son dernier album "Dreamland", la scénographie se compose de plusieurs façades en néons (formant les mots "Hotel", "Pool" et "Moon") et un rebord de piscine avec échelle et plongeoir.

Le player Dailymotion est en train de se charger...


Un faux départ pour "Dreamland"


L'écran géant reprend quant à lui l'imagerie des ordinateurs du début des années 2000 et un compte à rebours rappelant les (longues) extractions de fichiers, à une époque où la 4G n'existait pas. 4 secondes, 3,2,1... Et puis plus rien ! L'intro se coupe brutalement et les lumières se rallument dans la salle. Il faudra attendre cinq bonnes minutes pour que le concert démarre vraiment suite à ce faux départ. A peine arrivé sur scène, le chanteur Dave Bayley saute déjà dans tous les sens, telle une pile électrique. Et les premiers accords de "Life Itself" ou de "Tangerine" font immédiatement vibrer le public de l'Olympia. Si les autres musiciens restent statiques derrière leurs instruments, à l'exception du bassiste Edmund Irwin-Singer venant souvent haranguer les premiers rangs, le leader ne cesse de sautiller dans tous les coins et ne cache pas sa joie de revenir enfin à Paris après deux ans d'attente. Il s'agit d'ailleurs du dernier concert de la tournée en tête d'affiche et « quel meilleur endroit que cette salle pour finir » s'enthousiasme le Britannique.



Glass Animals plus généreux que jamais


"The Other Side of Paradise", "Space Ghost Coast to Coast", "Your Love (Déjà Vu)"... Les pépites électro-pop s'enchaînent tandis que les écrans diffusent des animations rétro, ou des images du chanteur enfant sur le bien-nommé "Youth". Ce dernier va d'ailleurs interpréter la moitié du titre "Gooey", un des premiers singles du groupe, accroché à la barrière, et envoie un son plus puissant que jamais sur "Take A Slice" ou "Waterfalls Coming Out Your Mouth". Le public répond avec joie (et hurlements), et se met à vibrer sur l'excellent "Pork Soda" ou à sauter frénétiquement sur "I Don't Wanna Talk (I Just Wanna Dance)" ou "Tokyo Drifting", le virage urbain du quatuor. Au bout de 1h20 trop vite passée, Glass Animals termine évidemment son concert sur son énorme tube "Heat Waves". L'occasion de transformer la salle en karaoké géant pendant quatre minutes jubilatoires et inoubliables. Bouclant la boucle, le show se finit avec un écran d'ordinateur qui s'éteint.

Très attendu, Glass Animals n'a pas déçu pour son grand retour parisien. Si on aurait aimé quelques chansons en plus, le groupe a délivré un concert réjouissant et d'une grande précision, sans temps mort et avec une superbe scénographie servant l'univers de son dernier disque. Espérons que la bande n'attendra pas six autres années avant son prochain concert dans la capitale...



Setlist du concert de Glass Animals à Paris


Life Itself
Tangerine
Poplar St.
The Other Side of Paradise
Space Ghost Coast to Coast
Waterfalls Coming Out Your Mouth
Your Love (Déjà Vu)
Take a Slice
I Don't Wanna Talk (I Just Wanna Dance)
Youth
Helium
Gooey
Pork Soda

Rappel :
Tokyo Drifting
Heat Waves
Suivez l'actualité de Glass Animals sur son site officiel !
Ecoutez la discographie de Glass Animals sur Pure Charts !
Glass Animals en interview
21/07/2024 - Glass Animals fait son grand retour ! Trois ans après l'énorme succès viral de "Heat Waves", le groupe partage "I Love You So F***ing Much", un quatrième album spatial et rêveur. Dave Bayley, leader de la bande, nous emmène aux confins de sa galaxie musicale, entre vision du succès, solitude et nostalgie.
Plus de Glass Animals

Charts in France

  • A propos de Pure Charts
  • Mentions légales
  • Publicité
  • Politique de cookies
  • Politique de protection des données
  • Gérer Utiq
  • Nous contacter