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Rencontre avec Gary Fico

Par Jonathan HAMARD | Rédacteur
Nous avons rencontré Gary Fico alors qu'il venait de donner les dernières retouches à son premier album "Funambule". Nous avons pu écouter ce disque en sa compagnie afin de découvrir son univers original avec lequel il tente déjà de nous charmer. Fier de son œuvre, il revient sur le parcours qui l'a mené à se présenter devant nous, et sur sa collaboration avec Léo Rispal.


Dans les coulisses du shooting photo


Gary Fico prépare activement la parution de son premier album. Accordant une très grande importance à l'image, il tenait à nous présenter un shooting photo dans le cadre ses "Web épisodes" dévoilés en avant-première sur Pure Charts. Réalisée au Studio Moderne par Dalvin Damas, cette vidéo préfigure les photos de Laurent Assouline.

Découvrez le Web épisode n°2 de Gary Fico :



A la découverte de Gary Fico : rencontre


Il doit rester un enfant et avant tout prendre du plaisir.
Tu publies ton premier single, "Le même que moi", en duo avec Léo Rispal. C'est un titre original et une collaboration atypique. Vous débutez une carrière conjointement ?
Pour lui, ce n'est pas vraiment une carrière. Je l'ai choisi parce que c'est un coup de cœur artistique. Jusqu'à présent, on lui a toujours présenté cette expérience comme un divertissement : c'est comme s'il allait prendre des cours de musique. On souhaite vraiment bien l'encadrer pour qu'il ne sente aucune pression. Il n'a que 10 ans. C'est trop prématuré pour lui de débuter une carrière. Il ne faut pas chambouler sa vie. Il doit rester un enfant et avant tout prendre du plaisir. A aucun moment, il ne doit penser qu'il est dans un engrenage. Ce n'est pas un produit, contrairement à ce que certains journalistes peuvent dire. C'est avant tout un coup de cœur artistique : dès que je l'ai vu à la télévision, je me suis dit qu'il apporterait une fraicheur à mon album. Il n'était alors pas encore connu et pas surmédiatisé comme ce fut le cas sur TF1. Pour te dire, je le connais depuis un an et demi en réalité.

Tu réponds déjà aux critiques !
Oui, c'est vrai qu'on critique cette collaboration. On pense que c'est un coup marketing parce que ma carrière n'arrivait pas à décoller, ce qui est faux. J'ai signé avec mon label il y a maintenant un an. Je lance tout juste mon premier single. Je trouve au contraire que tout se passe très rapidement. Je ne comprends pas qu'on puisse parler d'une carrière qui peine à décoller. On a effectivement décidé de choisir "Le même que moi" comme premier single parce qu'il plaisait aux radios. On voulait quelque chose d'original et transmettre au public la magie de notre complicité. Le duo fonctionne parce que Léo, c'est un ami avant d'être mon partenaire. J'ai plaisir à le voir s'épanouir. Il s'est impliqué dans les choix artistiques, même au niveau de l'écriture. Il donnait son avis. C'est la clef de l'authenticité.

Premier single qui préfigure un premier album dont la parution se veut imminente. Comment le décrirais-tu ? Dans quel univers vas-tu nous faire voyager ?
Il devrait sortir en juin. Je l'ai intitulé "Funambule" car il est représentatif de mon parcours. J'ai travaillé avec des amis sur cet album. La maison de disques ne m'a rien imposé. J'ai fait mes propres choix sans avoir une quelconque pression. Ce que j'ai voulu dire avec cet intitulé, c'est que si mon disque fonctionne, s'il plaît, ou s'il ne séduit pas, ce sera grâce à moi, ou de ma faute. Je ne pourrais en vouloir à personne si, pour parler comme un funambule, je me casse la figure. Ce n'est pas non plus mon album, c'est celui de ma famille artistique. C'est « notre album ».

Je fais de la musique pour tout le monde.
Il y a avait eu un premier titre, "Money", paru un peu plus tôt sur les plateformes de téléchargement. Il est totalement différent du titre "Le même que moi". Est-il plus représentatif de l'album à paraître ?
"Money" est le titre le plus impersonnel de l'album. C'était un single « 0 » stratégique pour toucher un maximum de médias puisque je suis encore un artiste en développement. Il a permis de me faire connaître. Il correspondait à la tendance du moment. On voulait qu'il soit diffusé en radio. J'aime bien ce titre, mais il ne entièrement représentatif de mon univers. Il est pop-électro. Tu vois, "Le même que moi" est un peu plus « british ». Dans la manière dont on l'a conçu, tu avances de chanson en chanson en découvrant de nouvelles choses, de nouveaux sons. Il y a un titre pop-rock, un autre plutôt pop-reggae. C'est un album assez éclectique. Je ne voulais pas que tous les titres se ressemblent. Ils sont différents : le but étant que chacun puisse se retrouver dans au moins l'un dans eux. Le risque, c'est de perdre aussi quelques personnes en route.



Qui dit album dit scène.
Oui, effectivement. J'ai pas mal de plateaux d'artistes en prévision. Il y a Radio 6 à Calais, Champagne FM... Je vais suivre aussi le "NRJ Tour". A partir d'octobre, il y aura des concerts avec tous les titres de l'album. On a déjà pris le temps de produire un bon album. Je n'ai pas envie de me précipiter. Je veux faire les choses bien, et comme je les aime. Un concert, ça se prépare et je ne veux pas bâcler mon travail. J'accorde une très grande importance au visuel et à l'image comme tu peux le constater avec mon premier clip. J'aime l'originalité : mes titres le sont et le show devra l'être. Et puis, il faut être honnête : je ne peux pas encore envisager un projet de tournée à l'heure actuelle. Le disque n'est pas encore paru. Il faudra qu'il s'impose et qu'on laisse au public le temps de me découvrir avant qu'il puisse avoir envie de venir me voir.

Je savais ce que je voulais et je me suis donné les moyens pour y parvenir.
Tu gardes les pieds sur terre et c'est appréciable. Tu sais comment fonctionne l'industrie du disque et tu ne te voiles pas la face. Quel regard portes-tu sur le marché actuel ? Quels sont les vraies marches de manœuvre pour les artistes ?
J'ai pas mal galéré depuis mes 18 ans. J'ai toujours travaillé à côté pour pouvoir vivre : j'ai réussi à aménager un emploi du temps qui me permettait de tout concilier. Je bossais de 6h à 14h avant de filer en studio jusque tard le soir. Pendant deux ans, j'ai eu un rythme de vie très intense. Mais je savais ce que je voulais et je me suis donné les moyens pour y parvenir. Et puis, tu sais comme moi que rien n'est jamais acquis. Hier, j'étais chez NRJ, aujourd'hui, je passe un très bon moment avec toi, mais qui sait ce qui se passera demain. Je compte profiter au maximum de chaque instant. Je vis mon rêve et j'en suis content. A côté de moi, je vois que beaucoup d'artistes se donnent aussi les moyens sans pour autant y arriver. Je suis conscient de la chance que j'ai.

Il faut rencontrer les bonnes personnes au bon moment.
Comme tu le dis toi-même, beaucoup d'artistes se donnent les moyens sans que leurs projets aboutissent comme le tien. Qu'est ce qui selon toi a fait que tu puisses être diffusé sur NRJ par exemple ?
Il faut d'une part se donner les moyens, mais aussi garder les pieds sur terre. Il faut rester le même et savoir être reconnaissant du succès que l'on peut rencontrer. Je vais être honnête : il n'y a pas de formule magique : il y a peut-être une grande part de talent, mais un facteur chance qui n'est pas négligeable. Il faut rencontrer les bonnes personnes au bon moment. Tout ce que je vis n'aurait jamais pu arriver : c'est un enchainement de faits qui font que... Il faut aussi savoir se démarquer et pas forcément faire de la musique électro ou Rn'B parce que ça marche bien. La musique, c'est avant tout quelque chose que tu ressens. Je ne fais pas de la musique pour être célèbre. Je suis épanoui parce que je vais ce que j'aime. Je t'avoue qu'en ce moment, je passe des bonnes journées et je dors bien.

Gary Fico : le clip "Le même que moi"


Le clip est très orignal. Le tournage a été assez long. Il y avait 80 techniciens sur le plateau. C'était assez compliqué car il a été tourné en plans séquentiels. C'est quelque chose qui a été rarement fait en France. Il y a beaucoup de changements de décors, ce qui nécessite beaucoup de prises différentes. Les techniciens poussaient les décors pour que l'on évolue avec aisance. Sans que ça paraisse, un clip comme celui-là nécessite beaucoup de travail et une équipe bien organisée pour que la machine soit bien huilée. Léo s'est très bien adapté au tournage : je pense qu'il s'est beaucoup amusé.

Regardez clip de Gary Fico et Léo Rispal, "Le même que moi" :
Pour en savoir plus, visitez garyfico.forumactif.net, ou son MySpace officiel.
Écoutez et/ou téléchargez les deux singles de Gary Fico, "Money" et "Le même que moi (feat. Léo Rispal)".

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