Garbage

Rebranchez les guitares : Garbage est de retour ! Après avoir célébré les 20 ans de ses disques "Garbage" et "Version 2.0" à travers des tournées, le célèbre groupe de rock américain revient en force avec un nouvel album qui a été concocté durant le confinement. « Nous sommes en train de restructurer notre business et changer la façon dont nous sortons des disques par rapport à il y a huit ans. Nous avions beaucoup de concerts prévus, ce que nous ne pouvons évidemment pas faire. (...) Nous avons encore trois chansons à faire puis ce sera bon. Puis nous nous concentrerons sur le visuel et nous commencerons à mettre en place notre agenda pour 2021. Nous sommes vraiment impatients. Nous avons parlé avec notre équipe ce matin et les choses sont toujours encourageantes » confiait la chanteuse Shirley Manson dans les colonnes de Rolling Stone l'été dernier.

"Nous devions faire ce disque"

C'est désormais officiel : le septième album de Garbage sortira le 11 juin prochain et s'intitulera "No Gods No Masters". Un titre percutant et significatif à propos duquel la bande se confie aujourd'hui : « C'est notre septième disque et c'est un chiffre dont la signification numérologique a influencé l'ADN de l'album : les sept vertus, les sept plaies et les sept péchés capitaux. C'est notre façon d'essayer de donner un sens à ce monde de fou et au chaos stupéfiant dans lequel nous nous trouvons. Nous avons senti que nous devions faire ce disque à ce moment-là ».

Pour présenter ce nouvel album, Garbage présente un premier single électrique et engagé : "The Men Who Rule The World". Shirley Manson y chante comment les hommes qui dirigent le monde « ont foutu le bordel » : « The history of power / The worship of success / The king is in the counting house / He’s chairman of the board / The women who crowd the courtrooms / All accused of being whores ». Un titre rock aux allures d'appel à la révolution et qui est décrit comme « une critique de la montée de l'étroitesse d'esprit capitaliste, du racisme, du sexisme et de la misogynie dans le monde entier ». La vidéo animée, réalisée par l'artiste chilien Javi.MiAmor, fait notamment référence au mouvement Black Lives Matter ou encore au robot que l'on peut voir dans le film "Metropolis".

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