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"Une propagande" : l'organisation de l'Eurovision 2025 enflamme la Suisse !

Par Théau BERTHELOT | Journaliste
Passionné par la musique autant que le cinéma, la littérature et le journalisme, il est incollable sur la scène rock indépendante et se prend de passion pour les dessous de l'industrie musicale et de l'organisation des concerts et festivals, où vous ne manquerez pas de le croiser.
Que serait une édition de l'Eurovision sans polémiques ? Cette fois-ci, la tenue du concours 2025 à Bâle fait débat. En effet, un parti suisse jugé conservateur s'emporte contre l'organisation de l'événement qu'il juge de "propagande" et rendant "acceptable" l'antisémitisme.
Crédits photo : Abaca
Ce ne sera donc pas elle. Malgré des rumeurs insistantes ces derniers jours, Louane ne représentera pas la France à l'Eurovision 2025. La chanteuse, dont le report de la tournée a fait naître des bruits de couloir, a nié l'information dans les colonnes du Parisien : « Cela me flatte qu'on pense à moi, d'autant que je le regardais toujours avec ma maman. Pourquoi pas un jour, mais l'album est ma priorité numéro 1 ». Ainsi, les paris sont ouverts, et le journaliste Clément Garin évoque quant à lui deux autres noms : Kimberose et Lenie de la "Star Academy". Une chose est sûre : c'est à Bâle que prendra place le concours du 13 au 17 mai prochain, après la victoire de l'artiste suisse et non-binaire Nemo, avec sa chanson "The Code" à Malmö. Sauf qu'aujourd'hui, un petit rouage politique vient enrayer la machine.

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Un référendum demandé par l'UDF


Comme le rapporte l'AFP, l'Union démocratique fédérale (UDF), un parti décrit comme ultra-conservateur par la presse suisse, s'emporte contre l'organisation de l'événement mondial dans son pays. Le parti décrit l'Eurovision comme « un événement de propagande », notamment à propos de la communauté LGBT, et estime que le concours « rend acceptables » l'antisémitisme et le satanisme, en référence aux prestations polémiques d'Eden Golan (Israël) et Bambie Thug (Irlande) en mai dernier. Les membres de l'UDF veulent donc lancer un référendum afin de s'opposer au financement de l'Eurovision à Bâle, qui s'élève à plus de 37,5 millions de francs suisses (une somme équivalente en Euro) pour les organisateurs. Samedi dernier, le parti s'est donc présenté à l'Hôtel de Ville de Bâle pour une demande de referendum avec 4.203 signatures en poche, soit plus du double requis dans cette situation.

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Daniel Frischknecht, président de l'UDF, estime que « le canton pourrait trouver de bien meilleurs moyens de dépenser son argent » que la tenue du concours regardé par 200 millions de téléspectateurs. Et répète que cette lever de boucliers n'a rien à voir avec la musique ou l'orientation sexuelle des candidats, mais est uniquement d'ordre politique. Si le gouvernement national l'estime légitime, le référendum sur la question pourrait être discuté durant la prochaine journée électorale, qui se tiendra le 24 novembre prochain. Mais le budget pour l'organisation de l'Eurovision a été récemment approuvé au parlement cantonal avec une grande majorité, ne laissant que peu de chances à la demande de l'UDF d'aboutir à un résultat que le parti espère positif.

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