Elisa Tovati

Elisa Tovati poursuit la promotion de son troisième album "Le syndrome de Peter Pan", sorti il y a maintenant plus d'un an et réédité au mois de novembre avec l'ajout de titres supplémentaires : "Tous les chemins", son précédent single, et "Comme", nouvel extrait envoyé aux radios et dont le clip vient d'être mis en ligne. Comme pour boucler la boucle, la chanteuse remet de l'ordre dans sa tête comme elle remet de l'ordre dans ses affaires. En changeant de tenue et en se démaquillant dans cette nouvelle vidéo, Elisa Tovati expose au grand public son introspection. L'artiste se pose les bonnes questions avant de passer à autre chose, prendre un nouveau départ comme elle referme son appartement, la valise entre les mains.

La réalisation de cette réédition de l'album "Le syndrome de Peter Pan" n'aurait sans doute jamais été envisagée sans le succès rencontré par le duo "Il nous faut", enregistré avec le chanteur belge Tom Dice. Carton de l'été dernier, titre incontournable et massivement diffusé sur les radios, "Il nous faut" est devenu en 2011 le premier vrai tube d'Elisa Tovati en près de dix ans de carrière. Lors de notre dernier entretien, la chanteuse est revenue sur le succès de cette chanson qui lui avait permis de compléter son disque : « Au début, j'avais trente titres. J'ai dû faire un choix car je n'ai pu enregistrer que douze titres. Avec le succès de la chanson "Il nous faut", il y a eu des fonds qui ont été débloqués pour l'enregistrement de ces deux morceaux qui étaient très importants pour moi ("Comme" et "Tous les chemins", ndlr). Ils existent depuis pas mal de temps et sont des suites pour "Il nous faut". Donc cette réédition m'a permis de boucler la boucle, de donner la suite de "Il nous faut" qui manquait à la première version de l'album ».

"Quand j'étais petite, on m'appelait Vodka-Couscous"

"Le syndrome de Peter Pan" est un disque qui symbolise « un moment de doute, une peur du futur » pour la chanteuse. « C'est un peu comme quand tu as peur de te projeter dans le futur : tu regardes dans le rétroviseur pour faire un bilan. Tu repenses à tes rêves d'enfance et tes désillusions d'adulte » nous avait-elle confié à propos de l'état d'esprit de ce troisième opus qui associe en musique ses origines marocaine et russe polonaise : « Quand j'étais petite, on m'appelait "Vodka-Couscous". Ce sont des violons et à la fois de la musique orientale. C'est aussi le fait d'être profondément parisienne et Française. J'ai une sensibilité slave avec une couleur du sud » avait-elle conclu.