Cyndi Lauper

"Memphis Blues" est le dernier opus de Cyndi Lauper (Top 31 en 2010). A l’intérieur de ce disque de reprises de blues, incluant les collaborations fructueuses de B.B. King, Jonny Lang, Allen Toussaint et Ann Peebles, la figure pop américaine se réinvente totalement, ce qui n’est pas sans déplaire aux fans qui l’adulent depuis bien plus de deux décennies. Enregistré en mars 2010 dans les studios Electraphonic de Memphis, « c’est l’album dont je rêvais depuis des années », a confié Cyndi Lauper. « Les chansons et les fabuleux artistes qui figurent sur l’album ont été minutieusement choisis, je leur voue une admiration depuis toujours. Dès l’instant où Allen Toussaint a plaqué les premières notes de "Shattered Dream", j’ai su que nous étions en train de créer quelque chose de vraiment spécial ». Cyndi Lauper, qui a voyagé de New York à Memphis pour établir ses quartiers à l’Electraphonic Studio, a rassemblé une équipe de musiciens pour enregistrer dans les conditions qu’elle avait imaginées : en live, en analogue, prenant part elle-même aux arrangements en studio.

Produit par Scott Bomar et mixé par le collaborateur de longue date William Wittman, le onzième album de Cyndi Lauper, "Memphis Blues", rassemble une dream team du blues et de la soul music : la pointure de l’harmonica Charlie Musselwhite, la chanteuse Ann "I Can’t Stand The Rain" Peebles, le brillant organiste de Crescent City Allen Toussaint, ainsi que les guitaristes de légende Jonny Lang et B.B. King. Quant aux autres collaborations de "Memphis Blues", elles mettent aussi en lumière les vétérans de Stax Records, Lester Snell et Skip Pitts, Leroy Hodges et Howard Grimes du Hi Rhythm Section, des musiciens de studio qui ont fait leurs armes aux côtés d’Isaac Hayes et Al Green. Au gré des ponctuations explosives du trompettiste Marc Franklin, du saxophoniste baryton Kirk Smother et du saxophoniste ténor Derrick Williams, ces musiciens ont fourni un soutien solide au chant de l’artiste américaine. "Memphis Blues", dont la version européenne est enrichie du fameux morceau "Wild Women Don’t Get The Blues", dessine l’ombre d’un génie, qui n’est autre que Cyndi Lauper...

La chanteuse sera de passage sur la scène mythique de l'Olympia, à Paris, le 3 juillet, pour un concert unique. Les places seront mise en vente à partir du 16 mars prochain.

Cynthia Ann Stephanie Lauper aka Cyndi Lauper, est une chanteuse américaine, née le 22 juin 1953 à Brooklyn, New York. Dès l'âge de douze ans, elle commence à écrire des chansons et à jouer de la guitare. Dans les années 70, l'artiste chante avec de nombreux groupes new-yorkais, mai sa carrière ne débute vraiment qu'en 1983, lorsqu'elle obtient un contrat avec Portrait Records. "She's So Unusual", le premier album solo de Cyndi, sort en fin d'année et connaîtra un grand succès : près de cinq millions de disques vendus aux États-Unis, porté par le tube mondial, "Girls Just Wanna Have Fun", par ailleurs ré-enregistré onze ans plus tard, avec le même succès (Top 3 en 1994). Elle restera l'une des premières femmes à profiter de la force du vidéo-clip, en forte rotation télévisuelle, de 1983 à 1985, et la première femme dans l'histoire du rock à avoir placé quatre chansons d'un même album au Top 5 du Billboard 100 US ("Girls Just Wanna Have Fun", "Time After Time", "She Bop" et "All Through The Night"). Suivront notamment "True Colours" (Top 49 en 1987), "I Drove All Night" (Top 10 en 1989), "My First Night Without You" (Top 46 en 1989), ou "The World Is Stone" (Top 2 en 1992).