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Christophe Maé : énergie et tubes à la sauce Nouvelle Orléans au Palais des Sports

Par Julien GONCALVES | Rédacteur en chef
Enfant des années 80 et ex-collectionneur de CD 2 titres, il se passionne très tôt pour la musique, notamment la pop anglaise et la chanson française dont il est devenu un expert.
Direction la Nouvelle Orléans grâce au nouveau spectacle de Christophe Maé. Au Palais des Sports de Paris, le chanteur a proposé un show effrené, soutenu en live par un jazz band et des choristes impressionnants. De l'énergie et des tubes pour un concert surprenant.
Crédits photo : Abaca
Hier soir, Christophe Maé donnait sa quatrième représentation au Palais des Sports de Paris pour présenter son dernier album "Je veux du bonheur". Il fallait s'y attendre, après avoir été puiser son inspiration dans la musique africaine, le chanteur a été foudroyé par l'ambiance et la musique de la Nouvelle Orléans, c'est donc là-bas qu'il nous transporte dès les premières secondes de son show. Un concert de deux heures, sans temps mort.

Rideau rouge, serviteurs en nœud papillon... L'ambiance est posée avant même que le spectacle ne commence. Christophe Maé débarque en ombre chinoise et introduit l'efficace "Tombé sous le charme" par un petit numéro de claquettes, sous les applaudissements du public. Vêtu d'un chapeau haut-de-forme et d'un costume trois pièces, il fait danser le public, dans un décor reproduisant une ruelle du quartier français de la Nouvelle Orléans, aidé par un jazz band venu de Louisiane, qui ne le quittera presque jamais et qui portera également le concert.

Regardez le clip "Tombé sous le charme" de Christophe Maé :



Et c'est ça, la véritable force de ce spectacle. Christophe Maé parvient à accrocher son auditoire grâce à un barnum live, composé de trompettes, harmonica et même un accordéon, accompagné de chorégraphies déjantées et de jeux de lumières. Alors que ça aurait pu être risqué, le chanteur a eu la bonne idée de revisiter ses nombreux tubes avec cette touche jazzy et bluesy. Et ça marche ! Certes, "La rumeur" a du mal à fonctionner autant dans ce nouvel habit mais "C’est ma terre", "Belle demoiselle", la plus réussie, et "On s’attache", en fin de show, parviennent à séduire immédiatement grâce à ces nouveaux arrangements, plus effrénés et ravivés par des musiciens et choristes de talent. Logiquement, ses nouvelles chansons s'intègrent parfaitement dans cette veine, notamment "Ma douleur, ma peine", taillée pour la scène.


Cacophonie live mais énergie communicative


Malgré quelques excès de cris déchirants et parfois une cacophonie live, c'est l'énergie qui se dégage du concert et les différents univers proposés au cours du show qui permettent au spectateur de ne pas trouver le temps long. Car Christophe Maé passe de l'univers jazz band un peu folle à une partie plus acoustique sur une autre scène au milieu de la salle, avant de nous emmener au cirque pour la troisième et dernière partie du concert. Deux acrobates suspendues dans les airs accompagnent d'ailleurs le chanteur et sa fanfare lors du moyen "Je veux du bonheur", introduction de l'acte III.

Tout au long de son spectacle, Christophe Maé, très proche de son public, distille également ses chansons tristes, sans casser le rythme, et on retiendra surtout "Charlie", seul en scène, "J’ai laissé", repris en chœur par la foule, et surtout "La poupée", où il disparait discrètement derrière le rideau tandis que le public a les yeux rivés sur une danseuse au milieu de la salle. Lors du final sur le maladroit "Ne t'en fais pas", il conclut son concert et promet de revenir bientôt. Son public l'attend déjà !
Pour en savoir plus, visitez son site internet officiel et sa page Facebook.
Écoutez et/ou téléchargez le nouvel album de Christophe Maé sur Pure Charts.

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