Chris Brown

Crédits photo : Abaca
En 2009, Rihanna a été battue par Chris Brown, alors son petit-ami. Le visage tuméfié de la popstar a fait la Une des tabloïds, et le chanteur tente de se racheter une image depuis cette terrible agression. « Je suis fatigué d'être connu pour une erreur que j'ai commise quand j'avais 18 ans. Je suis cool et je suis passé à autre chose » avait-il indiqué, indiquant vouloir mettre un terme à sa carrière. Mais l'artiste, qui vient de dévoiler le clip de "Zero", son nouveau single, prévoit de publier son septième album en fin d'année ou début 2016. Sauf que sa tournée "One Hell of a Nite Tour" n'est pas du tout la bienvenue en Australie. Lancé le 12 août dernier, avec Kid Ink, Omarion ou Fetty Wap en guests, le show doit s'arrêter là-bas pour quatre dates les 9, 12, 14 et 16 décembre prochains.

"Nous ne voulons pas de vous"

En effet, la ministre pour les femmes Michaelia Cash a recommencé au ministre de l'immigration Peter Dutton de refuser sa demande de visa à Chris Brown, ce qu'il a accepté. « Les gens doivent comprendre que si tu commets de la violence domestique et que tu veux voyager dans le monde, certains pays vont te dire "Vous ne pouvez pas venir parce que vous n'êtes le genre de personnage que nous voulons en Australie" » a-t-elle déclaré, fière de son gouvernement qui dit "non". En parallèle, une pétition a été signée par plus de 10.000 personnes, avant d'être retirée, et une radio a cassé son partenariat avec la tournée du chanteur. Ce dernier a décidé de sortir du silence sur Twitter pour réagir à la polémique. « Je serais plus qu'honoré de venir en Australie afin de sensibiliser les gens à la violence domestique. Je ne suis plus l'éléphant rose dans la pièce » a-t-il expliqué.

"Nos erreurs ne nous définissent pas"

Au passage, Chris Brown a tenu à faire profil bas sur son passé tourmenté : « Les erreurs de ma vie devraient être un électrochoc pour tout le monde. Montrer au monde que nos erreurs ne nous définissent pas. Essayer de faire de la prévention sur l'abus conjugal ». D'autant que pour l'interprète de "Fun", son statut est un atout. « Les jeunes n'écoutent pas les parents ni les politiques. Le pouvoir qu'on a, nous les artistes, peut changer des vies » a-t-il souligné.