mardi 14 janvier 2025 16:00
"J'aime notre pays" : cette star américaine va chanter pour Donald Trump, et crée la polémique !
Le 20 janvier aura lieu l'investiture de Donald Trump à Washington DC. Pour célébrer l'événement, une star de la country ainsi qu'un groupe phare de la communauté gay ont été invités par le futur président des Etats-Unis, ce qui suscite une énorme polémique. Les artistes se justifient face aux critiques.
Crédits photo : Abaca
Bis repetita. Au terme d'une élection incertaine, Donald Trump redevient président des Etats-Unis, battant Kamala Harris. Le candidat républicain est le deuxième chef d'Etat américain de l'histoire à être réélu pour un second mandat non consécutif, après Grover Cleveland en 1892. La cérémonie d'investiture de Donald Trump, la deuxième de sa carrière donc, aura lieu le lundi 20 janvier devant le Capitole de Washington D.C. Parmi les invités, le milliardaire américain a convié de nombreuses personnalités politiques controversées et d'extrême-droite comme la Première ministre italienne Giorgia Meloni, que Trump qualifie de « femme fantastique », du Premier ministre hongrois Viktor Orbán, du président argentin Javier Milei ou de l'ancien chef d'Etat brésilien Jair Bolsonaro. Deux seuls Français sont conviés à l'événement : Eric Zemmour, président de Reconquête, et sa compagne Sarah Knafo, députée européenne. "Un événement historique"Et si Lady Gaga, Katy Perry ou Jennifer Lopez ont chanté pour célébrer l'arrivée de Joe Biden au pouvoir il y a quatre ans, celle de Donald Trump aura des airs bien différents. En effet, comme le confirme l'Associated Press, Carrie Underwood viendra chanter "America the Beautiful" lors de cette cérémonie d'investiture. Dans un communiqué, la star de la country révélée par l'émission "American Idol" justifie son choix : « J'aime notre pays et je suis honorée qu'on m'ait demandé de chanter lors de la cérémonie d'investiture et de faire partie de cet événement historique. C'est avec humilité que je réponds à l'appel à un moment où nous devons tous nous rassembler dans un esprit d'unité et en regardant vers l'avenir ». Un choix qui fait polémique sur le sol américain, où bon nombre de personnes appellent désormais à boycotter la chanteuse qui n'a pourtant jamais caché son soutien envers la communauté LGBT. « Notre église est gay friendly. Par dessus tout, Dieu veut que nous nous aimons les uns les autres. Ce n'est pas une question de règles. Nous sommes tous différents. C'est ce qui nous rend spéciaux. Nous devons nous aimer et nous entendre » clamait-elle en 2012.
Sur les réseaux sociaux, un compte fan de Carrie Underwood réagit à l'affaire : « Elle a déçu toute la génération Z pour qui elle était notre première reine de la country ». Et prend une décision radicale : le compte suit désormais l'actualité de Megan Moroney, autre chanteuse star de la country, effaçant ainsi tout lien avec Carrie Underwood : « Nous allons désormais soutenir Megan Moroney. Les ventes de Carrie ont baissé et seront bientôt réduites à néant maintenant qu'elle a perdu le soutien de la communauté LGBT et des personnes de couleur qui l'adoraient. Nous avons essayé, mais l'amour ne gagne pas vraiment ». "Cela ne va pas faire plaisir"Un autre groupe est invité à chanter pour Donald Trump : il s'agit des Village People. Là aussi, une véritable surprise puisque si "YMCA" a été l'un des titres phares de la campagne du candidat républicain, l'image du groupe, symbole de la communauté gay via les hits disco "In The Navy" ou "Macho Man", est à l'opposé des valeurs de Donald Trump. La formation new-yorkaise partage un communiqué pour se défendre d'avance face aux critiques, à travers la voix de son leader Victor Willis (alias le policier et l'officier de marine) : « Nous savons que cela ne va pas faire plaisir à certains d'entre vous, mais nous pensons que la musique doit être jouée sans tenir compte des questions politiques. Notre chanson "YMCA" est un hymne mondial qui, nous l'espérons, aidera à reconstruire le pays après une campagne tumultueuse et divisée où notre candidate préférée [Kamala Harris, ndlr] a échoué ». « C'est pourquoi nous pensons qu'il est temps de rassembler le pays autour de la musique, ce pourquoi les Village People se produiront dans différents événements autour de l'investiture de Donald J. Trump » peut-on lire dans la suite du message. Il y a quelque temps, Victor Willis s'était réjouit de voir le tube "YMCA" remonter en flèche dans les classements suite à son utilisation régulière lors des meetings de Donald Trump, où ce dernier exécute souvent quelques pas de danse sur le morceau : « Notre tube connaît une seconde jeunesse grâce à l'engouement qu'il suscite dans ce contexte particulier ». Podcast
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