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lundi 20 février 2023 19:00

Caroline Polachek a ensorcelé la Salle Pleyel avec un concert fiévreux

Par Julien GONCALVES | Rédacteur en chef
Enfant des années 80 et ex-collectionneur de CD 2 titres, il se passionne très tôt pour la musique, notamment la pop anglaise et la chanson française dont il est devenu un expert.
Samedi soir, la chanteuse américaine Caroline Polachek a fait prendre vie à son univers féérique et mystique en live lors d'un concert vibrant à la Salle Pleyel. Purecharts y était, on vous raconte !
Crédits photo : Henry Redcliffe
Encore trop peu connue du grand public, la révélation Caroline Polachek a fait escale à Paris samedi soir dans le cadre de sa tournée "Spiraling Tour", accompagnant la sortie de son nouvel album "Desire, I Want to Turn Into You", paru pile le jour de la Saint Valentin. Il est 21 heures tapantes quand un décompte de deux minutes s'invite sur les écrans, provoquant alors l'hystérie dans la Salle Pleyel, pleine à craquer. Sa voix enchanteresse résonne avec force, et les premières notes de l'excellent "Welcome to My Island" résonnent. Dans un paysage brumeux, bouillonnant d'éclairages rouge vif, se dessine alors le décor de son spectacle, avec un écran géant, des barres de lumières éblouissantes, et un volcan en arrière-plan. C'est l'heure du big bang quand Caroline Polachek débarque sur scène avec assurance, sous les cris des spectateurs. « Hope you like me / You ain't leaving » lance-t-elle, dévorante, alternant poses saccadées et attitude féline.

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Frissons garantis


Avec l'énergie d'une rockstar, Caroline Polachek est en transe quand elle tournoie sur elle-même, se lance sur le sol, et scande les paroles libératrices de ses hymnes indie pop mystiques repris par coeur par ses admirateurs. Accompagnée de trois musiciens, la chanteuse américaine semble elle-même stupéfaite de l'explosion de joie chez les spectateurs français, et maintient cette communion tout le long de son concert. Il faut dire qu'elle enchaîne les chansons les plus fortes de son bref répertoire dès les premières minutes du show pour les séduire d'emblée, entre l'addictif "Hit Me Where It Hurts", l'incisif "Bunny Is a Rider" et évidemment "Sunset", faisant s'entrechoquer sa voix de sirène sur des accords de guitare flamenco. Maîtrisant son univers onirique d'une main de maître, Caroline Polachek sait que sa voix unique - rappelant parfois la regrettée Dolores O'Riordan des Cranberries - est l'un de ses véritables atouts et s'en donne à coeur joie. Les frissons sont garantis !






Si le milieu du concert connaît un petit ventre mou puisque les titres les plus forts étaient presque tous déjà chantés, Caroline Polachek, qui s'adresse à nous dans un français impeccable à plusieurs reprises, ne perd jamais le contact avec son public, nous éblouissant aussi avec son décor, où son volcan nous emmène dans un paysage désertique, en pleine séance ésotérique lorsque des croix s'enflamment, dans une grotte mystérieuse ou même au milieu des buildings. Après une heure de show, le final sur le génial "So Hot You're Hurting My Feelings", son titre le plus emblématique et le plus accessible aussi, était on ne peut plus attendu. Le public se lève, hurle et se met à danser tout en chantant avec elle, même si la performance de l'artiste est étonnamment statique. L'explosion se fera plutôt dans le volcan, avant un rappel de trois chansons, dont se démarque surtout "Door", l'une de ses meilleures chansons. Ensorcelante, comme venue d'un autre monde, Caroline Polachek a transposé son talent sur scène avec brio, et prouvé qu'elle faisait déjà partie des grandes popstars de son époque.

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