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Alexandra Burke en interview

A l'occasion de la sortie de son album "Overcome" le 5 juillet prochain, nous avons rencontré Alexandra Burke, la gagnante de la cinquième édition de "X-Factor" en 2008. Une jeune femme de vingt-deux ans, qui semble être épanouie et garder les pieds sur terre malgré la célébrité. C'est une femme drôle, bavarde et très sociable que nous avons découvert derrière son allure de star.
Peux tu nous parler de toi avant "X-Factor" ? (Alexis Quilichini et Juan Francisco VÉLEZ, rédacteurs)
Je n'ai jamais fait d'études !
Alexandra Burke : Quand j'étais petite, je chantais souvent sous ma douche ou dans la chambre de ma mère afin qu'elle puisse m'écouter. J'allais voir ses représentations chaque week-end à l’église, elle y chantait dans un registre soul. J’adorais ça ! Je n’ai jamais rien fait d'autre. Je n’ai jamais fait d’études : je ne suis jamais allée au lycée ou à l’université. J’ai arrêté ma scolarité après le collège. Je ne savais même pas faire un CV toute seule ! Un jour, j’ai dit à ma mère : « Je n’irai pas à l’université, je ne ferai pas de grandes études… Je veux être chanteuse » . Je n’ai jamais travaillé et je sais que je suis très chanceuse d’avoir ce don. Mais j’étais une adolescente déterminée : quand on veut quelque chose, on se donne tous les moyens pour l'obtenir.

As-tu déjà pris des cours de chant ?
Jamais. Ma mère était une chanteuse, elle maîtrisait la musique soul, donc elle m’a donné quelques astuces et ça m’a beaucoup aidée. Mais quand j’ai commencé l’aventure "X-Factor", je devais prendre des cours avant mes représentations. Donc on peut dire que j’ai commencé mes cours de chant à 19 ans.



Quel âge avais-tu quand tu t’es inscrite à "X-Factor" ?
J’ai tenté deux fois l’aventure, la première fois j’avais 16 ans et la seconde fois, j’en avais 19.

Pourquoi avoir appelé ton album "Overcome" (surmonter en Anglais) ?
Pour en arriver où je suis, j’ai dû surmonter beaucoup d’obstacles. Je voulais faire un album qui inspirerait les gens. Mais j’ai vite réalisé que ce serait difficile. Je pense que quand on veut réaliser quelque chose, il faut essayer jusqu’à ce qu’on réussisse. Pour "X-Factor", je me suis présentée à 16 ans, j’ai échoué. Je suis revenue à 19 ans, j’ai gagné. Quand on aime quelque chose, quand on est passionnée, déterminée, on est capable de tout. Il faut juste y croire et faire en sorte que ça marche. Il faut être sûre de soi. Les gens confondent souvent le fait de croire en soi, et le fait d’être arrogant. Il y a une très grande différence : je suis sûre de moi mais dans le bon sens. J’ai confiance en moi. Mais je ne suis pas de ceux qui vont sans cesse parler d’eux pour vanter leur beauté, ou leur talent. La confiance, c’est quelque chose qui prend beaucoup de temps et que j’aimerais acquérir. Aujourd’hui, je ne suis pas totalement sûre de moi, mais j’y travaille.

Il fallait que cet album soit pur
Ton album était initialement prévu pour sortir en mars. Pourquoi a-t-il pris autant de retard ?
Je devais être sûre de ce que je faisais. Je savais que les gens attendaient mon album et je ne pouvais pas me permettre d’échouer. Ils le voulaient vite, mais je leur ai répondu « Certainement pas, je prendrai tout mon temps ». J’ai travaillé dans le studio avec mon journal intime. J’en lisais les pages. Il fallait que cet album soit pur, honnête, juste comme mes performances sur scène. J’ai commencé à enregistrer l’album en octobre. Mais, je ne savais pas quel genre de musique je voulais. Alors ma maison de disques m’a isolé, j’étais coupée du monde sans téléphone, ni Internet. J’étais assez perdue mais un jour j’ai su, et je suis revenu. Il fallait que ce soit un album Pop. Mais je reste un mélange entre la pop, le Hip/Hop, le R'n'B, le Motown… et la soul, évidemment, qui représente là d’où je viens. Si jamais vous voulez me connaître, il faut écouter cet album. Il représente vraiment tous les aspects de ma personnalité, et je l’ai écrit avec les mots de mon journal. Dès que je chante, c’est comme si des ailes me poussaient dans le dos.

Visionnez le clip d'Alexandra Burke en duo avec Florida, "Bad Boys" :


T’attendais-tu à un tel succès avec la chanson “Hallelujah” ?
Non, absolument pas ! En réalité, je pensais que ce n’était pas le genre de chanson qui pourrait me faire gagner "X-Factor". En plus, je pensais que cette chanson ne convenait pas à mon timbre de voix. C’était une chanson magnifique, mais elle n’était juste pas pour moi. J’étais sûre que ça ne marcherait pas. Pendant les répétitions, je l’ai écoutée en boucle 15 à 20 minutes. Puis ce fut une sorte de révélation. Je suis revenue sur scène, et j’ai fait en sorte de gagner avec cette chanson. Vraiment, c’était un succès extraordinaire. Et bien entendu, cette chanson est absolument magnifique. Il y a beaucoup de gens que je devrais remercier pour ma performance.

Tu as collaboré avec des artistes intéressant sur cet album : es-tu allée les chercher, ou est-ce eux qui sont venus à toi ?
On me propose des duos et je choisis uniquement ceux qui me conviennent. Si on me donne la possibilité de chanter avec un artiste et que je sens qu’il n’y aura pas de fusion au niveau artistique, je refuse !



As-tu déjà entendu parler des gagnants de la "Nouvelle Star" française ?
Non, mais j’aimerais bien les connaître ! Je pense que c’est un peu le problème avec la France : elle a seulement un rayonnement national, puisque ce n’est pas un pays anglophone. Les chanteurs ne peuvent donc pas espérer conquérir le monde.

Je ne veux pas changer qui je suis
Avec tout le succès que tu connais aujourd’hui, comment es-tu restée aussi simple ?
C’est parce que je suis heureuse et que j’ai envie d’être un exemple pour la nouvelle génération et pour tous les autres. Vous savez, le succès peut totalement vous monter à la tête et changer qui vous êtes. Je ne suis pas une poupée de cire. Je continue à voir mes amis, à aller au cinéma… Je ne veux pas changer qui je suis. J’évite de lire ou d’écouter des choses négatives. Je me contente de faire ce que je sais faire. Et d’être qui je suis. Si tu m’aimes, tant mieux ; si tu ne m’aimes pas, tant pis. Parce qu’à la fin de la journée, je ne peux plus jouer de rôle, je ne peux qu’être moi-même. C’est ainsi. Je ne chante pas tous les styles de musique à la fois ; il est donc normal que je ne plaise pas à tout le monde. Il faut juste se rappeler de ne jamais essayer de changer qui on est, ou d’être influencé par des gens qui vous pousseront à être ainsi. C’est une règle très simple que je me suis fixée.

Visionnez le clip d'Alexandra Burke, "All Night Long (feat. Pitbull)" :
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