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jeudi 18 février 2016 15:45

Orelsan : jugé pour "provocation à la violence contre les femmes", le rappeur a été relaxé

Par Julien GONCALVES | Rédacteur en chef
Enfant des années 80 et ex-collectionneur de CD 2 titres, il se passionne très tôt pour la musique, notamment la pop anglaise et la chanson française dont il est devenu un expert.
Poursuivi pour "injures et provocation à la violence contre les femmes" dans huit textes interprétés sur scène en 2009, Orelsan vient d'être relaxé par la Cour d'appel de Versailles, au nom de "la liberté d'expression".
Crédits photo : Abaca
Rien ne semble pouvoir arrêter Orelsan. Après des débuts prometteurs avec "Perdu d'avance", le rappeur français a séduit un plus large public grâce à son deuxième album "Le chant des sirènes" (2011). Mettant en lumière un talent d'auteur sur "La Terre est ronde" et un univers décomplexé dans "Ils sont cools", le disque a été certifié disque de platine pour plus de 115.000 exemplaires écoulés. Avec son acolyte Gringer, il a fondé le duo Les Casseurs Flowters, réalisé un premier film "Comment c'est loin" et décroché son propre programme court sur Canal+ avec "Bloqués". Mais les polémiques ont aussi accompagné le jeune homme au fil de sa carrière.

"Ce n'est pas du tout ce que je pense"


Poursuivi par cinq associations féministes dont Chiennes de garde et le Collectif Féministe Contre le Viol, notamment à cause des paroles violentes de son titre "Sale pute", Orelsan avait été condamné en première instance à 1.000 euros d'amende avec sursis, en 2013. Acquitté en mai 2014, le rappeur a été renvoyé devant la Cour d'appel de Versailles pour « provocation à la violence contre les femmes ». En cause : huit chansons interprétées lors d'un concert au Bataclan en 2009 dans lesquelles il résumait les femmes à des « putes » et des « chiennes », menaçant de les « marie-trintigner », en clin d'oeil à Marie Trintignant, décédée en 2003 d'un oedème cérébral sous les coups de son compagnon Bertrand Cantat.

Relaxé au nom de "la liberté d'expression"


Mais, coup de théâtre, Orelsan a été relaxé ce jeudi 18 février, par la Cour d'appel de Versailles. Le rappeur Orelsan, rejugé pour les mêmes motifs, a été relaxé jeudi par la cour d'appel de Versailles. Aurélien Cotentin, le vrai nom d'Orelsan, a toujours clamé son innocence, assurant que ses textes étaient « ironiques », ne représentant que « 3% du concert ». « Ce n'est pas du tout ce que je pense » s'était-il défendu, assurant se mettre dans la peau d'un « personnage ». La Cour d'appel de Versailles lui a donné raison, assurant que « sanctionner » les titres en question « reviendrait à censurer toute forme de création artistique inspirée du mal-être, du désarroi et du sentiment d'abandon d'une génération, en violation du principe de la liberté d'expression ».
Pour plus d'infos, rendez-vous sur le site officiel et la page Facebook officielle d'Orelsan
Ecoutez et/ou téléchargez la discographie d'Orelsan sur Pure Charts !

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