Accueil > Actualité > Nous y étions > Actualité de Charlie Winston > Charlie Winston au Casino de Paris, chapeau bas l'artiste !

Charlie Winston au Casino de Paris, chapeau bas l'artiste !

Par Jonathan HAMARD | Rédacteur
Suite à son passage à l'Olympia en juin, Charlie Winston fait de nouveau escale dans la capitale pour trois concerts au Casino de Paris. L'interprète de "Like a Hobo" porte toujours son chapeau et s'offre quelques glissades sur le clavier de son piano quand il n'embrasse pas les cordes de sa guitare pour donner le meilleur de lui-même. Frissons garantis !
Crédits photo : ABACA
21 heures, les lumières s'éteignent dans la salle du Casino de Paris. Les caméras sont allumées, le concert sera donc filmé. Tout est en place, le rideau noir a été déroulé, cachant une armature métallique portant une vingtaine de spots lumineux, qu'on ne découvrira qu'après une dizaine de minutes. Vêtu d'une robe de moine bénédictin, tout comme ses quatre musiciens qui l'entourent sur le devant de la scène, Charlie Winston entonne "Speak to Me" sans le moindre instrument pour l'accompagner. Simplement sa voix, et celles de ses amis pour jouer les percussions et donner le rythme. Tapis derrière un miroir grossissant, ils proposent à eux cinq une version inédite du nouveau single du chanteur britannique, avant que le rideau ne tombe pour "Where Can I Buy Happiness?".


Un concert en trois temps


C'est ainsi qu'ont débuté les deux heures de show qui ont animé la foule réunie pour assister à l'un des trois concerts que Charlie Winston donne cette semaine au Casino de Paris. Sans temps mort, l'interprète de "Like a Hobo" a donné de sa personne hier soir pour défendre son deuxième album "Running Still", sorti en novembre dernier, sans pour autant oublier les titres qui l'ont révélé avec l'album "Hobo" en 2009, comme "Kick the Bucket" et "My Name".

Coquet, le chanteur enfile plusieurs costumes sans oublier de nouer une cravate autour de son coup. Le chapeau disparaît sur la plupart des titres mais revient très vite coiffer sa tête lorsqu'il s'agit de reprendre les pistes de son premier effort. Charlie Winston a décomposé son concert en trois temps, proposant plusieurs morceaux rythmés et midtempo dans une première partie, comme "Hello Alone" et "Wild Ones", puis un certain nombre de ballades pour lesquelles il passe au piano, délaissant sa guitare. Les réarrangements sont nombreux et offrent un nouvel éclairage sur chacune des chansons, souvent rallongées, permettant à Charlie Winston de démontrer des talents de musicien dont on ne doutait pas. "She Went Quietly" et "Unlike Me" sont deux moments forts en émotions. Pour le second titre, face à son clavier, le chanteur anglais scinde la salle en trois parties, demandant au public de former un trio sur quelques notes.


Quelques invités avant un final éclatant


Les éclairages sont savamment dosés pour mettre en valeur l'artiste et son équipe sans étouffer la mise en scène. En plus d'un batteur, d'un multi-instrumentiste, d'un claviériste et du guitariste, Charlie Winston accueille un violoniste pour deux titres dont "One Day", un nouveau morceau rythmé qui nous fait entrer dans la dernière ligne droite. Les invités de succèdent alors sur scène. Charlie Winston fait monter son grand frère Tom Baxter à ses côtés (c'est lui qui a assuré la première partie) avant Saul, avec qui il confie travailler en studio, pour interpréter une chanson inédite, punchy. Sur "Rockin' in the Suburbs", Charlie Winston est dynamique, sautant de part et d'autre de la scène. L'échange avec le public est perpétuel et on perçoit que le chanteur s'amuse. Une émotion qu'il transmet sans mal à son public, qui le lui rend bien en lui souhaitant un "joyeux anniversaire" avec quelques jours de retard.

Sur "Summertime Here All Year", Charlie Winston apparaît comme un fugitif courant pour échapper à la police. Un tapis roulant est actionné pour le faire courir à vive allure. Tantôt illusionniste, tantôt pantin désarticulé, Charlie Winston termine en apothéose avec les singles "In Your Hands" et "Like a Hobo". Final éclatant pour lequel un rideau blanc a été déroulé afin de créer un nouvel effet d'optique sur la base d'ombres chinoises. Très réussi ! Incontestablement, il était l'un des artistes qu'il ne fallait pas manquer cette année.
Pour en savoir plus, visitez charliewinston.com et sa page Facebook.
Écoutez et/ou téléchargez le nouvel album de Charlie Winston,"Running Still".

Charts in France

  • A propos de Pure Charts
  • Mentions légales
  • Publicité
  • Politique de cookies
  • Politique de protection des données
  • Gérer Utiq
  • Nous contacter