Les 5 clips de la semaine : Maître Gims, Sia et Giorgio Moroder, Lenny Kravitz...

Crédits photo : capture d'écran Pure Charts

Maître Gims | "Est-ce que tu m'aimes ?"

Maître Gims tient probablement l'un des tubes de l'été 2015 avec le titre "Est-ce que tu m'aimes ?". Le rappeur de la Sexion D'Assaut vient effectivement de dévoiler son nouveau single, premier extrait de l'album "MCAR" qui devrait sortir à la rentrée. Il devient chanteur sur ce titre de variété épique aux accents pop. Sentimentalement au pied du mur, il ouvre son cœur et met en lumière ce qu'il appelle « le jeu du mâle et de la femelle » pour évoquer ses doutes quant à celle qu'il aime. Quant au clip, fraichement mis en ligne et tourné à New York, il explore le thème de cette chanson à travers l'histoire de plusieurs couples en proie à d'importantes difficultés.

Sia et Giorgio Moroder | "Déjà Vu"

Le 15 juin, Giorgio Moroder publiera le 13ème album studio de sa carrière et son premier en 30 ans : "Déjà Vu". Un opus à la fois rétro dans ses sonorités et parfaitement dans l'air du temps, puisque le producteur italien a réuni autour de lui les plus grandes popstars d'aujourd'hui et d'hier, dont Sia. Sur le titre qu'ils partagent, Giorgio Moroder a décidé de nous replonger dans les années folles du disco. Kitsch à souhait, rappelant le "Believe" de Cher sur son refrain, "Déjà Vu" fera à coup sûr vibrer le coeur des nostalgiques - pour peu qu'on adhère à ce parti pris discutable. Son clip, réalisé par Alexandra Dahlström, suit les tourments d'un jeune homme en costume blanc invité à un mariage, qui ne cesse de tomber nez-à-nez avec une jolie demoiselle portant une perruque blonde, et qui lui semble familier...

Lenny Kravitz | "Sex"

Il aura mis du temps avant de dégainer le clip de son nouveau single "Sex". Mais le résultat est à la hauteur des attentes ! Lenny Kravitz a fait appel au photographe et réalisateur new-yorkais Dikayl Rimmasch, qui s'est inspiré de l'univers de Fellini pour mettre en scène cette chanson aphrodisiaque. Sur un plateau de tournage, Lenny Kravitz apparaît tout d'abord sensuel face au micro, laissant entrevoir son torse devant deux choristes au look rock'n'roll. Mais la réalisation est placée sous la direction d'un prêtre, le chef opérateur est un moine, l'éclairagiste une bonne-sœur et un religieux aux allures de Pape surveille le tournage avec attention, forçant le chanteur et ses choristes à se rhabiller pour adopter des postures moins sensuelles. Lenny Kravitz est finalement sauvé par son "Sex", une jeune femme au physique avantageux, qui chasse le prêtre avec un fouet... Torride et surréaliste !

Bob Sinclar | "Feel The Vibe"

Alors que le printemps fait place au retour des beaux jours et des températures clémentes, Bob Sinclar pourrait bien faire sensation avec son nouveau single. Celui-ci se nomme "Feel The Vibe" et est co-produit par un ami de longue date de Bob Sinclar - une autre pointure du milieu : Joachim Garraud. Les fans de la période bénie de la house, au début des années 2000, seront ravis ! Hit en puissance ensoleillé, "Feel The Vibe" revient aux fondamentaux avec une production dance et disco, taillée pour les clubs, sur laquelle se greffe la voix soul de Dawn Tallman. Son clip est une invitation à se défaire du stress de la vie quotidienne sur la piste de danse. Simple, réussi et à l'énergie communicative. Tient-on là un avant-goût du prochain disque du DJ ?

The Chemical Brothers | "Go"

Les Chemical Brothers soignent leur retour. En guise de mise en bouche de l'album "Born in the Echoes", en bacs le 17 juillet, le duo britannique dévoile "Go" . Deuxième extrait de "Born in the Echoes" après l'expérimental "Sometimes I Feel So Deserted", ce titre entraînant et au refrain garni de synthés futuristes trouvera sans l'ombre d'un doute sa place dans les clubs underground de Londres. Son clip est signé du cinéaste français Michel Gondry ("La Science des rêves", "L’Écume des jours"), qui avait déjà réalisé en 2014 la vidéo servant à illustrer "Love Letters" de Metronomy. Au programme ? Un étrange ballet chorégraphié mettant en lumière le goût de Michel Gondry pour la géométrie urbaine et la fantaisie, à travers une troupe de danseuses au look rétro reliées par deux longs bâtons. Hypnotisant, futuriste, barré... Les qualificatifs ne manquent pas !