Vous ne le connaissez pas encore ? C'est donc l'occasion de le découvrir. Milo Karadaglić publie cette semaine son deuxième album. Ce virtuose de la guitare revient dans les bacs avec un nouveau projet faisant suite à
"Mediterraneo", dont l'intitulé annonce la saison estivale. Sur ce premier essai, l'artiste originaire du Monténégro nous présentait son univers avec des morceaux indéniablement marqués par l'essence de la culture ibérique : "Asturias", une nouvelle interprétation du célèbre morceau du film "Jeux Interdits", un "Spanish Romance" surprenant et un "Recuerdos de la Alhambra" tout aussi réussi.
Fans de guitare, vous serez ravis d'apprendre que Milo s'attaque cette fois-ci à des classiques de la culture latine. Le soleil est donc une fois de plus au rendez-vous, même s'il n'apparaît pas dans le clip de son nouveau single "Libertango". Sobrement intitulé "Latino" , ce nouveau projet reprend à la fois des grands succès populaires de la musique d'Amérique Latine, comme "Oblivion" de Piazzolla ou encore "Quizás Quizás" et "La Cumparsita". On retrouve également sur "Latino" des morceaux du répertoire pour guitare classique comme le "Prélude n°1" de Villa-Lobos.
Pour les plus convaincus, Milo Karadaglić donne un seul et unique rendez-vous au public français. Le musicien sera en concert au Café de la Danse le 2 juillet. La billetterie est ouverte.
La guitare, une passion venue de loin
«
La musique de cet enregistrement reflète mon caractère. Elle dit à lauditeur qui je suis », explique le guitariste Milo Karadaglić, dans un communiqué officiel. Comme on peut lattendre dun citoyen du minuscule et turbulent Monténégro, ce caractère est marqué par une rare ténacité. La passion de Milo pour la guitare lui est venue dès lâge de huit ans, quand son père lui fit entendre un disque où Segovia jouait magiquement "Asturias" dAlbéniz. À neuf ans, il fait sa première apparition en public, et remporte deux ans plus tard son premier concours national, gagnant le même jour un concours de chant. Par la suite, Milo devient un interprète vedette à la télévision et à la radio, puis, à seize ans, poursuit son rêve denfance et décide dauditionner à la Royal Academy of Music de Londres.
Crédits photo : Margaret Malandruccolo