Victoires 2012 : les réactions des gagnants

Par Steven BELLERY | Rédacteur
Les Victoires de la musique ont consacré des anciens un peu oubliés par la cérémonie ces dernières années et des jeunes énergiques. Catherine Ringer, Orelsan, Hubert-Félix Thiéfaine. Les grands gagnants réagissent à leurs prix pour Pure Charts.
Crédits photo : ABACA
Catherine Ringer, Artiste féminine de l'année : « Ça a la saveur d'être dans le présent. C'est une vraie reconnaissance évidemment. Je suis vraiment très heureuse ça change de d'habitude où j'ai toujours l'air furax. Évidemment, je pense à Fred Chichin. Où qu'il soit je pense qu'il doit être très fier de moi. »

Hubert-Félix Thiéfaine, Artiste masculin de l'année et Album de chansons : « Je suis très content surtout pour les équipes qui m'entourent. Pour une fois que je me déplace, autant que je ramasse le pactole. (rires) J'appréhende toujours les cérémonies que ce soient les baptêmes, les mariages alors c'est pas évident pour moi. J'ai pas été tellement nommé aux Victoires donc évidement je suis heureux. Cet album est très intime, probablement le plus intime de ma carrière. Il y a eu quinze albums de mensonge avant "Suppléments de mensonges" (rires). Après il y a l'âge aussi. Je me livre peut-être plus facilement. Je n'ai rien changé par contre. J'écris de la même manière depuis l'âge de douze ans. Et tout cela c'est peut-être grâce au public aussi, j'ai une relation magique avec mon public. »

Orelsan, Album rap/musiques urbaines de l'année et Groupe ou artiste révélation du public : « Je suis content, flatté. La musique ça n'est pas une compétition et ces prix ne changeront pas ma façon de faire de la musique. C'est déjà énorme pour moi d'être venu chanter à la télé... Mais ces prix ça ne s'achète pas sur Ebay. Est-ce que ça va me booster ? Non, j'ai envie d'arrêter tous les quinze jours et puis l'envie revient de composer. Ca ne me dérange pas d'être classé dans musique urbaines, il faut bien des catégories. Et d'ailleurs ma musique pue la ville de province. Mais j'aime le rap, je viens de là, je suis un rappeur avant tout. »

Laurent Voulzy, chanson de l'année avec "Jeanne" : « Cette chanson est venue d'un coup, les paroles pendant un rêve, la musique avec Alain. Je ne voulais pas faire un album ambitieux. Mais j'aime les belles choses. Je crois que ce titre a quelque chose d'universel. Une chanson c'est comme un enfant, faut l'élever après. Mais ça reste un mystère pour moi... Quand on fait des chansons, ça nous dépasse. Parfois, on sent qu'une est différente, plus forte qu'une autre mais ça ne s'explique pas. »

Jean-Louis Aubert, Spectacle/tournée de l'année : « Je suis content pour l'équipe. On ne joue pas nos vies avec ces prix mais ça fait toujours plaisir. J'ai l'habitude maintenant. J'ai été nommé souvent sans l'avoir donc à force on ne s'y attend vraiment jamais. Je pense surtout à mon papa avec et pour qui j'ai écrit cet album. Je pense qu'il serait content. C'est toujours important pour les parents c'est une reconnaissance sociale, je crois qu'il serait heureux. »

Izia, Album rock de l'année : « Je suis sur le cul. Je ne sais pas trop quoi vous dire. C'est ma troisième Victoire et c'est toujours aussi irréel pour moi. J'ai du mal à réaliser pour le moment. »

Brigitte, Groupe ou artiste révélation scène de l'année : « C'est génial parce que notre duo a commencé avec la scène. On chantait ces chansons sur scène avant même de les avoir enregistrées ! Brigitte, c'est une entreprise libre. On pensait arrêter la musique. On avait fait des disques chacun de nos côtés avant de créer Brigitte. Ce qui est dingue c'est qu'avec ce duo, on fait tout ce qu'on a toujours voulu faire et qu'on s'interdisait de faire jusqu'à présent. »

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