JO 2024 : la cérémonie d'ouverture en danger ? Cette annonce qui bouleverse tout

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Les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 approchent à grands pas. Et ce sont 3 millions de personnes qui sont attendues dans la capitale tout l'été pour assister aux différentes épreuves qui auront lieu à Bercy, au Champ-de-Mars, au Château de Versailles, aux Invalides, sur le Pont Alexandre III, place de la Concorde, ou même à Marseille, Bordeaux, Lyon ou Nice. En attendant, le vendredi 26 juillet aura lieu la grande cérémonie d'ouverture - avec la présence confirmée de Cerrone - qui s'annonce en tout points exceptionnelle. « Ça va être magique ! (...) On répète ! C'est un très gros défi. On n'a jamais imaginé ça dans ce pays, même pour les gros artistes, c'est inédit de faire un spectacle sur six kilomètres de long sans pouvoir répéter » explique Tony Estanguet, président du comité d'organisation des Jeux de Paris, sans confirmer les performances de Céline Dion, Aya Nakamura, Marion Cotillard ou Lady Gaga.

"Des pratiques contractuelles non conformes" ?

Une cérémonie d'ouverture sur la Seine (une première historique !), construite « autour du défilé des athlètes » venus du monde entier : « Ils vont traverser Paris d'est en ouest, du pont d'Austerlitz au pont d'Iéna, sur des bateaux et accueillis par des milliers de personnes. On a des spectacles sur les six kilomètres de long, il y a 12 endroits où on a imaginé un spectacle pour mettre à l'honneur la créativité française et l'Histoire de France. On va présenter la France dans le monde, on va être regardé par des milliards de personnes ». Oui mais voilà, alors que 3.000 danseurs, musiciens et comédiens sont attendus pour donner un show majestueux à partir de 19h30 le vendredi 26 juillet, une annonce vient semer le trouble. « Nous sommes au regret de devoir annoncer la pose d'un préavis de grève pour le spectacle du 26 juillet ainsi que pour les prochaines répétitions des cérémonies d'ouverture des Jeux Paralympiques » indique le Syndicat français des artistes-interprètes (SFA-CGT) dans un communiqué.

Cette décision arrive après que le SFA-CGT, premier syndicat de la branche CGT Spectacle, ait alerté « Paname24, le producteur exécutif des cérémonies, de pratiques contractuelles non conformes à la convention collective » comme l'explique un membre du syndicat à l'AFP : « 250 à 300 danseurs intermittents du spectacle ont été recrutés à des conditions honteuses, sans défraiement, ou sans connaître le montant de la cession des droits voisins ». De plus, il déplore « des inégalités de traitement », notamment concernant des rémunérations injustes : « 60 euros pour les intermittents du spectacle, exclus jusqu'alors des négociations collectives, à 1.610 euros pour les salariés ayant pu bénéficier d'une négociation collective fructueuse ». Des réunions de négociations entre Paris 2024 et Paname24 ont eu lieu à ce sujet, en vain. De son côté, une porte-parole des organisateurs des JO assure à l'AFP : « Après vérification, nous avons pu constater que notre prestataire Paname 24 s'est conformé strictement au droit, en appliquant les conventions collectives applicables à la profession de danseur ».