Drag Race France : quelle reine est la grande gagnante de l'émission phénomène ?

Par Yohann RUELLE | Journaliste
Branché en permanence sur ses playlists, il sait aussi bien parler du dernier album de Kim Petras que du set de techno underground berlinois qu'il a regardé hier soir sur TikTok. Sa collection de peluches et figurines témoigne de son amour pour les grandes icônes de la pop culture.
La France a une nouvelle reine ! Durant la grande finale de "Drag Race France" diffusée hier soir sur France.tv Slash, les trois finalistes, Soa de Muse, Paloma et la Grande Dame, se sont affrontées lors d'un lipsync légendaire au son du tube "Mourir sur scène" de Dalida. Qui a remporté la saison 1 et décroché la couronne ? Réponse !
Crédits photo : France TV
Et à la fin, il ne devait en rester qu'une. Hier soir, le huitième et dernier épisode de la saison 1 de l'émission phénomène "Drag Race France" a été diffusé sur la plateforme France.tv Slash et mis fin à une compétition qui a, grâce à son approche divertissante et éducative sur les questions LGBTQ+, bousculé les codes et les préjugés. Car comme le dit l'animatrice Nicky Doll, « le drag a toujours été politique » ! « Une drag queen, c'est une super-héroïne qui te crée. Historiquement, c'étaient des hommes qui faisaient du théâtre avant que les femmes soient autorisées à monter sur scène. Ils se travestissaient en femmes pour jouer les rôles féminins. (...) Jusqu'à il n'y a pas si longtemps en France, le drag était considéré comme un vice sexuel alors que c'est vraiment un art » expliquait à Purebreak la drag queen française lors du lancement, le 25 juin dernier, de ce concours adapté d'un format américain multi-récompensé : « RuPaul a réussi à démocratiser le drag, à le rendre mainstream, le jour où il a lancé cette compétition. Ça a permis de normaliser et d'humaniser beaucoup de profils qui étaient très peu compris ».

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Au fil des semaines, grâce à des défis survoltés, des lipsyncs lé-gen-daires et une avalanche de talent, "Drag Race France" a véritablement fédéré une large communauté de fans bien au-delà au cercle LGBTQ+, touchant du doigt des sujets de société d'importance comme la transidentité, la séropositivité, le harcèlement ou la grossophobie, notamment lors d'une performance déchirante entre Lolita Banana et La Big Bertha sur "Corps" d'Yseult. Aussi, c'est avec une émotion palpable et beaucoup de larmes que l'émission avec Daphné Burki et Kiddy Smile s'est achevée hier soir, chacune des trois candidates encore en lice - La Grande Dame, Paloma, Soa de Muse - ayant dû présenter sur scène une chorégraphie complexe et s'adresser à une photo d'elles-mêmes enfants avant de se départager sur un dernier lipsync, face au jury et aux anciennes candidates.

"Quand je pense que j'ai failli ne pas m'inscrire !"


La chanson choisie pour cette ultime épreuve ? "Mourir sur scène" de Dalida ! Une prestation de haut vol, incarnée avec glamour et passion par les trois finalistes, qui s'est achevée par la victoire de... Paloma, qui devient la première reine couronnée dans l'histoire de "Drag Race France". Une immense fierté pour l'artiste de 30 ans, très émue au moment de recevoir son sceptre et son diadème. « Quand je pense que j'ai failli ne pas m'inscrire parce que je me disais "Non mais jamais je serai prise, personne ne m'attend". J'ai gagné "Drag Race France" saison 1 ! » a lancé la gagnante, choisie par Nicky Doll pour son savoureux sens de l'humour, ses looks très pointus et référencés et son intelligence dans son approche de l'art. « Félicitations à Paloma pour sa victoire » a réagi Olivier Bianchi, le maire de Clermont-Ferrand, ville dont elle est originaire, sur Twitter, se faisant l'écho de milliers d'internautes heureux de ce dénouement. Un grand bravo à notre nouvelle reine !

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