Crédits photo : Abaca
Bis repetita. Alors que
les organisateurs étaient plutôt optimistes, il semblerait que l'été 2021 sera une nouvelle saison blanche pour les festivals. En effet, le mythique festival anglais Glastonbury vient d'annoncer l'annulation de son édition 2021. «
Avec grand regret, nous devons annoncer que Glastonbury n'aura pas lieu cette année, et c'est une nouvelle année de jachère forcée pour nous » expliquent Michael et Emily Eavis, les organisateurs de l'événement, dans un communiqué partagé ce midi sur les réseaux sociaux : «
En dépit de nos efforts pour déplacer ciel et terre, il est devenu évidement que nous ne pourrons pas organiser le festival cette année. Nous sommes tellement désolés de vous laisser tomber ».
Un nouvel été sans festivals ?
S'ils avaient annoncé faire tout ce qu'ils pouvaient pour maintenir l'événement, Michael et Emily Eavis ont dû se rendre à l'évidence. A l'heure où un variant anglais de la Covid-19 a fait son apparition, et que le Royaume-Uni est passé en confinement général, difficile d'imaginer plusieurs dizaines de milliers de personnes rassemblées dans un même endroit dans seulement quelques mois. Néanmoins, ils précisent ainsi que les chanceux détenteurs de tickets pourront garder leur billet pour l'édition 2022 : «
Nous apprécions la confiance que vous nous portez (...) et nous espérons que nous pourrons vous délivrer quelque chose de spécial en 2022 ». Le festival Glastonbury aurait dû se tenir du 23 au 27 juin prochains, après l'annulation de l'édition 2020 pour son 50ème anniversaire, qui devait accueillir Paul McCartney, Kendrick Lamar et Taylor Swift.
Les meilleurs moments de Glastonbury 2019 :
Cette annonce fait l'effet d'un véritable coup de massue et semble préfigurer malheureusement d'un nouvel été sans festival pour les artistes, les professionnels et le public. Il y a quelques jours, les organisateurs du Hellfest ont envoyé
une lettre ouverte à Roselyne Bachelot afin de lui demander des directives claires sur la tenue ou non des festivals à l'été 2021, alors que le délai se réduit jour après jour. «
De notre côté on ne croise pas les doigts, on serre les fesses ! NON nous n'avons pas le temps et il est urgent que vous en preniez conscience » écrivaient-ils, urgeant la locataire de la Rue de Valois de prendre des décisions rapidement.