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Vincent Liben en interview

Déjà porté tout l'été dernier par son single en duo avec Berry, "Mademoiselle Liberté", Vincent Liben voit enfin son nouvel album disponible en bacs. Une parution, doublée d'un récent concert donné à La Boule Noire de Paris, qui n'aura pour autant pas encore permis au disque de s'imposer. Rencontre.
Crédits photo : Pierre Debroux
Salut Vincent, depuis le printemps dernier est paru ton duo avec Berry, "Mademoiselle Liberté". Si son lancement a été juteux, il semble actuellement se tasser au niveau de l'Airplay. Es-tu satisfait de ses débuts en radios (Thierry Cadet, Rédacteur en Chef adjoint) ?
Vincent Liben : Ah bon ? Non, au contraire ça augmente je crois (sourire). Au début on a eu France Inter, puis Europe 1 a suivi très vite et enfin RTL un peu plus tard. Maintenant on commence vraiment à avoir pas mal de rotations. Selon les papiers Yacast, elles sont plutôt en augmentation ; bon après c'est sûr faut tomber dessus (sourire). Parce que comme ce sont des radios périphériques, le single passe 3 à 4 fois par semaine. Pour un titre envoyé en radios en avril dernier, je suis même étonné de sa longévité. Je ne me suis jamais entendu quand je faisais mes courses par contre... (sourire) Ils passent des trucs souvent alternatifs là où je fais mes courses, je n'ai jamais compris pourquoi, mais du coup c'est un bon endroit pour faire des découvertes (rires) ! Parfois je reste planté à écouter...

Ce n'est pas un Prisunic alors ?
Non (sourire).

Quelles sont les chaines qui ont diffusé le clip ?
M6 l'a joué, et actuellement W9 le joue 10 fois par semaine. De toutes façons je vais te dire, je suis déjà tellement étonné, je ne m'attendais pas du tout à tout ça. Déjà France Inter quand même niveau radios, puis Europe 1...

Visionnez le clip de Vincent Liben et Berry, "Mademoiselle Liberté" :
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En radios ils ne te jouent pas pour te faire plaisir, ils s'en foutent !
Il est vrai que pour un artiste n'étant issu ni d'une comédie musicale, ni de la télé-réalité, ni d'un label participatif... c'est plutôt bien, sachant que si ton feu-groupe Mud Flow a une carrière en Belgique, c'est sur un circuit underground. Et en France, vous n'étiez pas du tout connu du grand public.
Non. C'est la raison pour laquelle je suis content de l’accueil de "Mademoiselle Liberté". Y'a tellement de projets qui partent en radios, en presse etc. que j'ai juste envie de te dire « Why me ? » (rires) !

Penses-tu que la présence de Berry y a contribué ?
Certainement. Je pense que ça a joué oui. Après, d'un autre côté je me dis aussi que si le titre avait été mauvais ou n'avait pas plu, il n'aurait pas été joué pour autant, ça me rassure (sourire). Sachant qu'en radios ils ne te jouent pas pour te faire plaisir, ils s'en foutent (sourire) !

Pourquoi Berry d'ailleurs ?
En fait Berry, j'étais super fan de son premier album "Mademoiselle".

Est-ce la raison pour laquelle tu as appelé le duo "Mademoiselle Liberté" ?
Je ne lis pas Alexandre Jardin
Pas du tout. Et en plus on pourrait même dire Liben et Berry, liber... té (sourire). Mais on s'en est rendu compte après. Je ne sais plus si j'ai écrit le titre en écoutant son album, ou avant, donc, c'est possible que ça ait joué tu sais, inconsciemment, mais y'a pas de lien sinon. Pour la petite histoire, alors qu'on cherchait un label, le DA de chez AZ était présent un jour, il se trouve qu'il était l'ancien chef de projet de chez Mercury, et qu'il avait donc travaillé sur le premier album de Berry. J'ai su alors qu'un jour il avait donné mon premier album solo (ndlr : "Tout va disparaitre" en 2009) à Berry comme ça par hasard, et qu'elle avait beaucoup apprécié. Donc ce n'est pas un duo arrangé, c'est un vrai coup de cœur commun. Un vrai bonheur (sourire).

Tu n'as donc pas écrit "Mademoiselle Liberté" en pensant à elle ?
Non, pas du tout, ça c'est sûr. Le titre de la chanson vient du bouquin d'Alexandre Jardin qui porte le même nom. C'est une fille que je connais qui ne jurait que par ce livre, qui m'en a parlé. Un livre que je n'ai pas encore lu d'ailleurs (sourire).

Tu ne lis pas Alexandre Jardin ?
Non, j'ai lu "Fanfan" quand j'étais ado, mais c'est tout.

C'est étonnant de t'imaginer à ce point romantique et sensible, toi qui vient du rock underground, qui a un côté très dur, un visage très dur...
Il parait (rires). Mais si mes chansons parlent certes, de l'amour, elles parlent aussi de ruptures. C'est la relation amoureuse inscrite dans le temps qui passe. Et j'aime quand il existe plusieurs lectures des chansons. Je te conseille par exemple de relire "Puerto Loco" sous un autre angle (sourire). Alors c'est vrai qu'il y a un côté fleur bleue, mais aussi un côté beaucoup plus cru...

Il y a un côté fleur bleue, mais aussi un côté beaucoup plus cru...
La mélancolie, la nostalgie sont-ils parmi tes thèmes récurrents, te font-ils avancer ?
Je ne sais pas si ces thèmes me font avancer, en tout cas c'est en moi, c'est sûr. De toutes façons je n'ai pas le choix, ce métier t'interdit de tricher, le public s'en rend compte, tu ne le trompes pas comme ça. Je m'efforce donc d'être complètement sincère dans ma démarche. Alors bien sûr il y a mes angoisses dans mes chansons, aussi. J'aime parfois dire que ce sont mes “vies rêvées” (sourire). Peut être que je rêve d'être fleur bleue parce que je ne le suis pas vraiment... ou que j'aimerai l'être, comme j'aimerai être amoureux aussi (sourire).

Ce sont aussi beaucoup de souvenirs, de poésie...
Alors ça c'est ma traduction du temps qui passe par exemple.

J'aimerai être amoureux aussi
Où commence l'autobiographie et où s'arrête-t-elle dans tes chansons ?
Il y a une part d'autobiographie, et une part de “vie rêvée”. C'est comme si je complétais ma vie en fait, comme si elle ne convenait pas complètement et que je l'enjolivais. C'est pour ça que je suis un fan de cinéma aussi, parce que ça m'emporte ailleurs.

Es-tu comédien ?
Non. Et je ne rêve pas de l'être. Je crois que ça doit être très chiant de faire un film (rires).

Tu ne prends pas de plaisir sur le tournage de tes clips ?
En général pas trop, mais là pour le coup sur "Mademoiselle Liberté, j'ai pris du plaisir parce que le réalisateur était très chouette. C'était un bon moment.

Visionnez le making-of du clip de Vincent Liben et Berry, "Mademoiselle Liberté" :






Pour en savoir plus, visitez play-on.fr, ou son Facebook officiel.
Ecoutez et/ou téléchargez le single de Vincent Liben et Berry, "Mademoiselle liberté".
Réservez vos places de concert pour Vincent Liben.
Visionnez le clip de Mud Flow, "Monkey Doll" (2009) :

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