Miley Cyrus

Crédits photo : W Magazine
L’hyper sexualisation est devenue monnaie courante chez les artistes musicaux, afin de mettre toutes les chances de leur côté pour séduire le public avec des atouts autres qu'artistiques. Britney Spears, Rihanna, Lady Gaga, Madonna... Toutes ont bâti leur carrière sur une imagerie sexy et de multiples provocations, quitte à s'attirer parfois quelques foudres. « Je dois dire que je suis perturbée et inquiète par la recrudescence de l'hyper sexualité dans les performances et les clips » a confié Annie Lennox, 58 ans, sur sa page Facebook officielle, suite à la parution des vidéos "Pour It Up" et "Wrecking Ball". Même Katy Perry a eu l'air exaspérée de cette tendance, regrettant que « toutes les chanteuses pop se mettent nues ».

Forcément, Miley Cyrus a été la cible principale de toutes ces critiques l'an dernier, elle qui a enchaîné les frasques avec ses clips, dont le sulfureux "We Can't Stop", et ses prestations live, comme lors des MTV Video Music Awards, avec son twerk provocateur contre Robin Thicke. Une attitude qui a fait couler beaucoup d'encre, mais qui était le fruit d'un astucieux plan marketing. « Les gens pensent que je suis cette fille, cette bête sexuelle qui sniffe de la drogue tous les matins. (...) Ce n'est qu'un personnage ! » a-t-elle confié au New York Times, pour mettre fin à toute cette frénésie. Pourtant, aujourd'hui, la jeune femme assume. « J'aime être associée à la sexualité et ce côté punk rock qui se fout de tout » a déclaré Miley Cyrus dans le magazine W. Pour ce nouveau numéro, elle a d'ailleurs accepté de poser nue en couverture du magazine, ainsi que de s'afficher topless sur les pages glacées.

"Je ne suis pas Disney"

La chanteuse est ainsi revenue sur les diktats qui pèsent sur la gent féminine : « C'est juste que je ne comprends pas ce que la moitié des filles porte. J'essaie de leur dire "Mais merde ! Vous n'avez pas à être maquillée. Vous n'avez pas à avoir de longs cheveux blonds et de gros seins" ». L'interprète de "Adore You" a alors comparé son style provocant avec celui de Madonna ou Blondie, et a assuré « se foutre » des mauvaises critiques entourant sa prochaine tournée mondiale, à cause des danseurs de couleurs qu'elle emploie. « Je ne suis pas Disney, qui a besoin d'une fille asiatique, d'une fille noire ou d'une blanche pour être politiquement correct » a lâché l'ex-Hannah Montana. « Tous ceux qui vous détestent sont en dessous de vous, ils sont juste jaloux de ce que vous avez » a-t-elle conclu, avant de confirmer son amour pour les drogues douces et sa haine des enfants. Charmant...