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Affaire Kesha : Sony donne sa version des faits et défend sa position

Par Yohann RUELLE | Journaliste
Branché en permanence sur ses playlists, il sait aussi bien parler du dernier album de Kim Petras que du set de techno underground berlinois qu'il a regardé hier soir sur TikTok. Sa collection de peluches et figurines témoigne de son amour pour les grandes icônes de la pop culture.
L'affaire Kesha affole les médias. Alors que la popstar a perdu son procès contre son supposé agresseur Dr. Luke, la maison de disques Sony donne sa version des faits et justifie sa position : "Nous ne pouvons pas rompre son contrat".
Crédits photo : Abaca
L'affaire Kesha provoque l'émoi dans l'opinion public. Il y a une semaine, la chanteuse américaine perdait son procès qui l'opposait à la maison de disques Sony et à son ancien producteur Dr. Luke. Devant le tribunal de New York, l'interprète de "We R Who We R" demandait une injonction pour ne plus laisser son ancien mentor l'approcher après l'avoir accusé de viol, provoquant de ce faire la rupture de son contrat actuel. Mais la juge en charge du dossier a estimé qu'il n'y avait pas de « preuve de bles­sure irré­pa­rable » justifiant cette décision. Choqués et mobilisés, les internautes ont utilisé le hashtag #FreeKesha pour manifester leur colère tandis que la chanteuse a été soutenue publiquement par Lady Gaga, Demi Lovato, Ariana Grande, Miley Cyrus, Kelly Clarkson, Lorde ou Adele aux BRIT Awards.

Échange de tirs croisés


Face au grondement médiatique, Dr. Luke a pris la parole sur Twitter pour se défendre et assuré qu'il n'avait « jamais violé ou couché avec Kesha », rappelant que la chanteuse avait juré sous serment ne pas avoir été agressée lors d'un témoignage en 2011. De son côté, Kesha, profondément « touchée », a publié une lettre ouverte pour remercier ses fans et ses collègues. « Si vous êtes victimes, parlez-en. Je sais maintenant que ce que ça fait et je me battrai toujours pour vous de la façon dont des inconnus se battent pour moi » a-t-elle indiqué, combattive.

"Nous ne pouvons pas légalement rompre son contrat"


Il ne manquait plus que la version de la troisième partie en jeu : Sony. Par l'intermédiaire de son avocat, la maison de disques a expliqué à Entertainement Weekly pourquoi elle ne pouvait pas libérer Kesha pour la protéger : « Nous ne sommes pas en position de pouvoir rompre le contrat qui la lie à Dr. Luke ». Assurant faire tout ce qu'elle peut pour « soutenir Kesha dans ces circonstances », la maison-mère affirme qu'elle est « légalement contrainte d'honorer les conditions signées ».

Selon Billboard, le contrat initial a été signé en 2005 entre Kesha et Kasz Money, le label de Dr. Luke. C'est sur cette base que Dr. Luke a proposé à RCA/ Jive, une division de Sony, un accord de distribution en 2009. Deux ans plus tard, le PDG de RCA/Jive, Barry Weiss, a quitté la compagnie pour le groupe concurrent Universal, provoquant la dissolution de l'accord. Le contrat de Kesha a ensuite basculé sur Kemosabe Records, une filiale fondée par... Dr. Luke. Cet enchaînement, entre ruptures et transferts, n'empêche donc pas que le propriétaire du contrat reste Kazs Money. D'où l'impossibilité pour Sony de "libérer" Kesha, comme le demande ses soutiens... Le business est le business, comme on dit ?
Pour en savoir plus, visitez keshasparty.com, ou son Facebook officiel.
Ecoutez et/ou téléchargez la discographie de Ke$ha sur Pure Charts !

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