Kanye West

Crédits photo : Abaca
Voilà une nouvelle qui devrait flatter l’ego de l'artiste considéré par certains comme le plus égocentrique du moment : Kanye West fera l'objet d'une comédie musicale à son nom, "Kanye : The Musical", qui sera jouée dès le mois prochain en Australie. Cette production, réalisée par Philip Rosser, membre de la Compagnie d'Art Dramatique de l'université de la ville de Sydney, est décrite comme racontant l'histoire de l'ascension de West, depuis ses humbles débuts en tant que beatmaker pour Jay-Z, au statut d'homme parmi les plus célèbres de la planète. Le synopsis ? « Ceci est le récit d'une lutte contre l'homme pour devenir L'Homme. C'est l'histoire d'un type qui a visé le trône et qui ne l'a pas loupé. C'est le conte de Kanye ». Rosser et Damien Higginbottom, qui l'ont aidé à écrire le scénario, ont composé toutes les chansons originales pour la pièce, déclarant au "L.A Times" qu'elles colleraient au style du rappeur. Et Philip Rosser de déclarer : « Je suis un grand fan de Kanye. Je pensais que cette comédie musicale en son honneur serait amusante à monter. En fait, j'avais vraiment dans l'idée d'en faire un truc marrant à montrer à mes potes et je suis assez excité de toute l'attention générée autour de ce projet ! ». "Kanye : The Musical" sera joué du 5 au 7 septembre, dans le cadre du Sydney's Verge Festival.

Regardez le clip "Through The Wire" de Kanye West, extrait de "The College Dropout" (2004) :


Kanye West, qui caracole en tête des charts US aux côtés de JAY-Z avec l'album "Watch The Throne", n'en reste pas pour autant moins critiqué quant à son côté qualifié de mégalo par certains. Dernière frasque en date, l'interprète de "Through The Wire" se risquait à une comparaison malencontrueuse entre lui et Hitler, s'attirant les foudres de la presse alors qu'il déclarait : « Que je marche dans un hôtel ou dans la rue, les gens me regardent comme si j’étais fou… Comme si j’étais Hitler. Un jour, la lumière sera faite et les gens comprendront tout ce que j'ai accompli ». Philip Rosser a pour sa part, visiblement déjà vécu son épiphanie...

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