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Jérémie Kisling en interview

En février dernier, le chanteur suisse Jérémie Kisling publiait son troisième et nouvel album, "Antimatière". Six mois après, et à l'heure où sa reprise d'Il était une fois, "Rien qu'un ciel", est proposée aux radios en qualité de nouveau single issu du disque, nous avons rencontré cet artiste atypique. Jérémie Kisling se produira notamment le 19 octobre prochain, au Café de la Danse, à Paris.
Bonjour Jérémie, six mois après la parution de ton troisième album, "Antimatière", es-tu satisfait de son accueil auprès du grand public, et du travail effectué par ton nouveau label, Jive/Epic Sony (Thierry Cadet, Rédacteur en Chef adjoint) ?
Jérémie Kisling : Ça se passe très bien (sourire). Je suis parti de chez Naïve, mon label précédent, qui a signé mes deux premiers albums (ndlr : "Monsieur Obsolète" en 2003, et "Le ours" en 2005) parce que je n'étais plus satisfait de leur travail. Autant dire que ce sang neuf que m'apporte Jive me convient donc très bien. Je suis heureux de constater aussi que les Majors viennent toujours chercher des artistes pour leur côté artistique, et pas uniquement parce qu'ils sont “bankables”. Ça rassure pour l'avenir, que des gens sachent encore ce qu'est la musique.

Sur le marché de la Suisse romande, j'ai réalisé un Top 2 ou un Top 3 je crois
Et concernant l'accueil auprès du grand public ? Ton album se serait classé Top 25 des ventes de disques en Suisse, à sa parution en mai 2009 (contre un Top 59 pour le précédent il y a cinq ans) ?
Oui, mais le Top Suisse regroupe à la fois les ventes de disques en Suisse allemande, et en Suisse romande. Et en Suisse allemande, qui est six à sept fois plus grande, je ne vends pas du tout. Si tu ne comptabilises que son classement sur le marché de la Suisse romande, j'ai réalisé un Top 2, ou un Top 3 je crois. J'en suis donc pleinement satisfait. En France c'est un peu plus long. Mais quand tu ne vis pas encore trop de ta musique, que tu galères, et que les critiques sont bonnes, ça rassure (sourire).

Ce qui est ton cas, malgré un album plus sombre que les précédents, non ?
A l'écriture de ce nouveau disque, je me suis mis à réfléchir à ce que j'allais pouvoir raconter. J'étais dans une période de ma vie assez compliquée, difficile, pleine de doutes et de remises en question. Une petite dépression en quelque sorte. Sur une dizaine de chansons, la plupart étaient trop tristes, à l'instar de "J'ai mal", qui représente très bien cette époque, et que j'ai conservée. Je me suis en revanche remis à écrire, afin d'avoir aussi des chansons plus ludiques, et ne pas plomber le disque (sourire).

Ecrire la vie d'un canard est un exercice difficile
Des chansons qui cela dit, malgré leur côté ludique, ont toujours une seconde lecture, plus profonde, ce qui fait d'ailleurs la force de ton écriture : écrire simplement, sans jamais tomber dans le niais...
Merci beaucoup. C'est vrai que d'écrire la vie d'un canard avec "Le bec dans l'eau" par exemple, est un exercice très difficile, malgré ce qu'on pourrait croire. Le piège est en effet d'avoir suffisamment d'humour et de profondeur pour ne pas tomber dans le facile, et la limite est très fine (sourire).

Pourquoi as-tu traversé cette période de dépression après tes deux premiers albums ?
Les critiques concernant mon premier album "Monsieur obsolète" étaient tellement bonnes, que j'ai été déstabilisé par celles du suivant, "Le ours". Pas au Québec, ni en Suisse, mais en France surtout. Quand tu es nouveau, que tu débarques avec un premier album est que les critiques sont unanimes (ndlr : Meilleure vente de disques pour un artiste suisse romand, 4 clés "Télérama", Prix Découverte de l'Académie Charles Cros, Prix de la Chanson romande, Talent RTL...), le disque d'après est forcément attendu au tournant. Je m'y attendais, même si ce fût parfois difficile de lire des retours négatifs. Si "Monsieur obsolète" était minimaliste, ce disque, "Le ours", je le voulais volontairement plus grandiose.

France Inter diffuse parfois des chansons très “gnangnantes”
Ce troisième opus "Antimatière", en revanche, tire plus vers la variété, comme l'a souligné "Télérama" (“dommage que sur la longueur cette magie pop finisse par s'essouffler, tirant vers la variété, ou mollissant sous des excès de candeur. Cela mis à part, il n'en reste pas moins séduisant”). Et ce nouvel extrait, "Rien qu'un ciel", ne fait qu'enfoncer le clou. Assumé donc ?
Oui complètement. Ce que j'aime dans cette chanson, "Rien qu'un ciel", c'est qu'elle est fraîche et positive, sans être trop conne. Ce qui est très difficile à faire, nous l'évoquions tout à l'heure. J'ai des goûts musicaux relativement éclectiques, à partir du moment où la chanson est bonne. Je peux aussi bien aimer une bonne chanson de Britney Spears ou Christina Aguilera, et détester une chanson de Serge Gainsbourg. Les critiques aujourd'hui, je les prends et je les laisse. C'est comme ci le journaliste avait un pouvoir de décision à la place de l'artiste : «J'aurais plutôt mis 12 chansons au lieu de 10», «J'aurais plutôt arrangé ça comme ci, écrit ça comme ça» etc. Ça ne veut pas dire grand chose finalement, car ça fait référence aux goûts de chacun. "Télérama", c'est vrai, avait encensé les deux premiers albums, et se retrouve plus dubitatif face à ce troisième. France Inter, n'en veut pas par exemple. Ils le trouvent trop “varièt'”, ce qui me fait rigoler parce que France Inter défend Cœur de Pirate, qui n'est pas moins “varièt'” que moi (sourire). Ils diffusent parfois des chansons très “gnangnantes”. Je crois aussi que les radios tuent la création, car elles diffusent trop souvent des tubes très connus, usés, que les gens entendent depuis dix ans, vingt ans... ou des one-shot, ce qui a tendance à ne pas créer de nouveaux artistes.

Il est vrai que l'Airplay de ton single "Antimatière" n'a pas été grandissant. Pourtant cette chanson a tout d'un tube !
C'est tellement une chanson que les gens ont aimé depuis le début que je trouve ça dommage. MFM l'a diffusée quand même. Et ce qui est drôle, c'est que par exemple, "J'ai mal", qui a été clippé en qualité de premier single issu du disque, bénéficie seulement de 7 500 vues sur YouTube, alors que le morceau "Antimatière", qui n'a pas de vidéo officielle, en bénéficie de beaucoup plus (sourire) !

Visionnez le live de Jérémie Kisling, "Antimatière" (Libelabo) :
Le player Dailymotion est en train de se charger...


Pourquoi ne pas avoir réalisé de clip pour cette chanson alors ?
La raison est simple. Le clip de "J'ai mal", que nous avons mis en avant à la sortie de l'album, a été réalisé par mes soins, avec les moyens du bord et un petit budget de quelques 1 000 euros. A titre de comparaison, celui de "Carambar", sur mon premier album, en avait coûté au moins 50 000. Je me suis dit à l'époque du tournage de "J'ai mal", que pour le suivant, "Antimatière", nous réaliserions un clip avec le label, et je ne voulais pas mettre la charrue avant les bœufs, voulant laisser toutes ses chances à cette chanson. C'est la raison pour laquelle je me suis attelé à la réalisation de la vidéo de "J'ai mal". Même si le premier single, dit “officiel”, issu du disque reste "Antimatière". Et ce n'est d'ailleurs pas exclu que nous tournions un clip prochainement...

Sachant qu'une vidéo, diffusée sur le Web, est aujourd'hui une source de promotion importante à ne pas négliger...
Je ne me rends pas bien compte, mais je crois que tu as raison. Je suis notamment surpris de la vitesse à laquelle les liens circulent grâce aux sites communautaires tels que Facebook par exemple.

Visionnez le clip de Jérémie Kisling, "J'ai mal" :


On t'a récemment vu dans l'émission de Daniela Lumbroso, "Chabada", sur France 3. Pourquoi avoir choisi de chanter cette reprise du groupe Il était une fois, "Rien qu'un ciel", plutôt que la chanson "Antimatière" justement ?
Ça ne dépend pas que de moi (sourire). Nous leur avions bien proposé déjà, mais... il faut dire aussi que c'est parce que Richard Dewitte, l'un des membres du groupe Il était une fois, était présent sur le plateau.

"Taratata" ? Je te laisse appeler Nagui (rires) !
C'est "Taratata" qu'il faudrait que tu fasses !
Je te laisse appeler Nagui (rires) ! C'est très compliqué. Souvent les gens ne se rendent pas compte, ils me donnent des conseils du genre «Mais pourquoi tu ne passes pas chez Drucker ?!», pensant avoir une idée de génie. Comme si je n'y avais pas pensé... (sourire). C'est très gentil cela dit, ça part d'une très belle intention, mais le système est bien plus compliqué que ça. Les programmateurs radios et télés, sont de plus en plus puissants, et la force de frappe des labels de plus en plus petite.

Que penses-tu des labels participatifs tels que MyMajorCompany par exemple ?
Je ne connais pas, alors je ne me suis pas penché sur la question. Mais je n'aime pas spécialement, voir pas du tout, ce que fait Grégoire par exemple. Ce n'est d'ailleurs pas une critique, mais on ne peut pas tout aimer. Et j'écoute plus de musique anglo-saxonne comme Rufus Wainwright ou Elliott Smith. Je pense par ailleurs, que si Grégoire est représentatif de ce que le public plébiscite et produit sur ce genre de sites, alors je n'ai rien à y faire.

Est-ce que, comme en Belgique, un artiste suisse doit d'abord s'imposer en France, avant d'être reconnu dans son pays ?
C'est vrai que j'ai souvent entendu ça. Mon premier disque a été joué très vite en Suisse, mais il est vrai aussi que lorsque les journaux suisses ont dit que j'allais à Paris, que j'avais signé sur le même label que Carla Bruni et que j'allais faire ses premières parties, les gens se sont d'avantage intéressés à moi. Ils ont dû se dire «Ah, celui là il ne faut pas le laisser passer» (rires). Mais je crois que ce sont les médias qui pensent ça, pas le public. Il est plus intelligent que ça. Quand il aime, il aime, et quand il n'aime pas, il n'aime pas, c'est tout. Sans se poser toutes ces questions (sourire) !

Pourquoi avoir changé de visuel entre la parution suisse, et la parution française de ton disque ?
On n'aimait pas trop la première pochette.

Tu es passé à quelque chose de plus frontal, est-ce un parti pris ?
Oui, parce qu'on trouvait la première séance photos un peu tristounette. Mon manager, Sony et moi, voulions un regard un peu plus porteur d'espoir. De plus, tu as raison, cette seconde pochette est plus frontale, et l'album est d'ailleurs plus frontal que les autres.

Ce sont mes sentiments qui servent mon métier
Tu sembles être sensible à la nature, aux éléments, malgré tout ton album se nomme "Antimatière". Un paradoxe, non ?
"Antimatière" n'est pas une antinomie avec la nature. C'est une boule d'ondes noires négatives que j'avais en moi et qui pourrissait ma vie et mon entourage. Je ne pouvais rien faire contre, «je souffle du vide dans l'air, je suis de l'antimatière». Et c'est justement parce que je suis proche des éléments, et de la matière, que je souffrais à cette période là, de ne pas l'être. Cette chanson parle à beaucoup de monde, parce qu'on traverse tous à un moment ou à un autre de sa vie, ne serait-ce qu'une heure, une nuit, une année, ce genre de sentiments. Avant l'écriture de ce troisième album, comme je te l'ai dit précédemment, je me demandais justement à quoi je servais, ce que j'apportais aux gens. J'avais le sentiment d'être incompris. "Antimatière" et "J'ai mal" que j'ai écrits alors que je voulais tout arrêter, reflètent donc un constat par rapport à mes émotions de l'époque. Ce sont mes sentiment qui servent mon métier (sourire).



Ton écriture est un parfait et troublant équilibre entre le spleen et l'humour, souvent cynique d'ailleurs. Le tout porté par ce côté chaud et rassurant, que tu véhicules à travers ta voix, tel un cocon dans lequel on se sentirait bien, en sécurité. Pourquoi toujours t'exprimer à la première personne du singulier ?
Quand tu parles au “je”, les gens chantent avec toi et s'approprient le texte. C'est ça qui est beau, et c'est ça qui me motive dans l'écriture. Que chacun puisse dire des choses à la première personne, des choses qu'il n'aurait pas forcément pu exprimer sans la chanson. Si ça touche, ne serait-ce qu'une seule personne, alors pour moi c'est déjà gagné (sourire).

Et concernant ces sentiments de spleen et d'humour, habilement mêlés ?
Ils font intégralement partis de moi. Je peux avoir deux jours de spleen, et une semaine où je rigole sans cesse avec mes potes, c'est la vie finalement (rires). J'ai cela dit plus de jours heureux que malheureux, fort heureusement. Mais le spleen a quelque chose de contemplatif, qui me nourrie. Je pars dans une espèce de bulle, un peu comme lorsque j'étais enfant ou adolescent. J'étais souvent un peu timide, en retrait, un poil triste.

L'enfance est en effet un sujet qui revient souvent dans ton univers, de "Teddy Bear" sur le second album, à "Ton papa" sur ce troisième...
Oui. C'est une période que j'affectionne particulièrement.

C'est très troublant ce que tu me dis là
A la première écoute du titre "Ton papa", j'ai pensé que tu traitais du thème de l'adoption, «la peau plus dorée que moi, un sourire un peu plus blanc qui s'ouvre grand comme ça, mais même si le bout de tes veines t'entraîne tout là-bas, que tu tiennes un peu de ton papa»... parce que la notion de la maman est furtivement soulignée, qu'en est-il en fait ?
C'est très troublant ce que tu me dis là, parce que je n'y avais jamais pensé (sourire). Mais il est vrai que «mais douce que tu sois, d'où que tu viennes, double sang sous nos doigts, que tu tiennes un peu de ton papa» s'y prête aussi parfaitement. Ça me fait plaisir ce que tu me dis là. Il y a tellement d'enfants seuls, et je trouve les modes d'adoption tellement compliqués... Alors qu'un enfant à juste besoin d'affection, d'un foyer, plutôt que de rester seul, sans amour, au fin fond du Cambodge. C'est d'une débilité profonde. Je trouve magnifique aussi le fait que des gens adoptent, alors qu'ils peuvent avoir des enfants naturellement, ou en ont déjà parfois. Non, en fait, il s'agit d'une histoire autobiographique. J'étais à l'époque avec une fille métisse, et je me suis imaginé à quoi pourrait ressembler notre enfant. Cette chanson parle donc de métissage, mais aussi simplement de la paternité. Comment le vivre ? La peur de pas être assez proche de son enfant, etc. Personnellement, ça va avec les enfants, mais je sais que certains ne sont pas très à l'aise.

Des enfants que tu n'as pas encore ?
Non, pas encore (sourire).

L'amour peut résoudre beaucoup de choses
Le temps qui passe, notamment dans "Savon liquide" est un thème qui te préoccupe ?
Pas mal oui. Je trouve ça très intéressant. Le fait que certains puissent perdre pieds et profondeur dans ce monde. Certains mecs se voient vieillir, mais au lieu de s'attacher à des valeurs plus spirituelles, ils font l'inverse (sourire). Ils se lancent par dépit dans l'alcool, les voitures de sport pour la frime, ou les filles faciles, pour se prouver je ne sais quoi, sans doute quelque chose d'illusoire, je trouve ça dommage. Il vaut mieux s'atteler à faire en sorte d'avoir une fin heureuse, parce que l'amour peut résoudre beaucoup de choses. Le personnage de cette chanson vit donc des vacuités, mais il sait au fond de lui, que trouver quelqu'un et construire une relation, a quelque chose de plus profond. Et c'est drôle parce que ce texte parle beaucoup aux quadras, alors que je ne l'ai écrit qu'à seulement 34 ans (sourire).

Tes chansons ne sont donc pas toutes autobiographiques ?
Pas toutes, non.

"Le sommeil m'épuise" ?
Celle là l'est (sourire). C'est dingue cet isolement nocturne que l'on peut vivre, même au sein d'un couple, à cause de l'insomnie. Quand ton partenaire dort, mais pas toi. C'est profondément injuste ces gens qui s'endorment aussi facilement (rires) ! On dirait qu'ils n'ont pas de problèmes, qu'ils se détachent de tout. C'est frustrant, et en même temps fascinant.

Parlons scène, fort de tes concerts donnés en mars dernier à l'Européen de Paris, tu reviens notamment en concert dans notre Capitale, le 19 octobre prochain, au Café de la Danse ?
Oui. Et je serai également présent aux Nuits de Champagne de Troyes, le 28 octobre. Cette année, c'est Louis Chédid qui y sera mis à l'honneur. Louis Chédid dont je sais par exemple, qu'il a craqué sur ma chanson "Savon liquide" (sourire). Ça me touche beaucoup. Nous serons notamment avec Aldebert, Jeanne Cherhal, Albin de la Simone, Sanseverino, Pierre Souchon, Yodelice, Art Mengo, Karimouche, Carmen Maria Vega, Gaëtan Roussel, Bazbaz, -M- bien sûr, et je crois qu'on lui prépare de nombreuses surprises, accompagnés par la chorale des Nuits de Champagne...

Un duo avec Louis Chédid sur "Savon liquide" peut être ?
(sourire) C'est une bonne idée, mais je n'en sais encore rien, nous sommes actuellement en train de tout mettre en place.



Quelle sera la part donnée à tes différents albums, et avec quelle formation ?
Nous serons pour le Café de la Danse, comme à l'Européen : pas de basse, pas de batterie, juste guitares, et piano. Mon pianiste habituel, Raphaël Noir, et mes trois sœurs aux chœurs, Julia, Marie-Aurélie et Eléonore. Quant à la set list, il y aura trois ou quatre chansons du premier album, sept ou huit du second, et huit ou neuf du troisième.

Si le monde avait plus de féminité, il tournerait beaucoup mieux
Tu es accompagné d'une belle gente féminine sur scène ?
Oui, je trouve d'ailleurs que les plus belles émotions sont féminines. Sans vouloir faire l'apanage des filles, j'aime l'émotion féminine, la sensibilité et la création qu'elle véhicule. Ce ne sont pas le femmes qui ont inventé la guerre ou les bombes par exemple (sourire). Je crois que si le monde avait plus de féminité, il tournerait beaucoup mieux.

Sur "Antimatière", il y a un duo avec Emily Loizeau, "Nouvel horizon", comment s'est passé votre rencontre ?
On s'est rencontré à l'époque de mon premier album, sur un concert hommage à Nino Ferrer. Quand le besoin d'une voix féminine s'est fait ressentir pour "Nouvel horizon", j'ai tout de suite pensé à elle.



Pour finir, deux mots sur le premier album de Dominique Fidanza, finaliste de la sixième saison de "Star Academy", pour lequel tu as écrit une chanson ?
Je ne connaissais pas le parcours de cette chanteuse. C'est elle qui est venue me trouver via Internet, et j'ai trouvé sa voix intéressante. Elle m'a envoyé une musique et j'ai fait un texte dessus. Après, je ne sais pas trop où elle est est actuellement avec son album, je t'avoue que je suis ça de loin. Même si j'ai déjà entendu le résultat final de la chanson.

Es-tu satisfait ?
C'est très bien interprété. Mais personnellement j'aurais vu la réalisation et les arrangements différemment. C'est une chanson qui traite du monde moderne, et de la société de consommation.

Merci beaucoup Jérémie, pour ta sincérité, et ce très sympathique moment.
Merci à toi Thierry, et à Charts in France.



Crédit photo canapé/cigarette : François Wave/Rezo.
Pour en savoir plus, visitez jeremiekisling.com, ou le MySpace officiel.
Pour réserver vos places de concert, cliquez sur ce lien.
Pour écouter et/ou télécharger le nouvel album de Jérémie Kisling, "Antimatière", cliquez sur ce lien.

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