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mardi 01 novembre 2016 15:30

"Back from the Edge" : James Arthur renaît de ses cendres sur un deuxième album éblouissant

Par Yohann RUELLE | Journaliste
Branché en permanence sur ses playlists, il sait aussi bien parler du dernier album de Kim Petras que du set de techno underground berlinois qu'il a regardé hier soir sur TikTok. Sa collection de peluches et figurines témoigne de son amour pour les grandes icônes de la pop culture.
Fini les dérapages à répétition ! En revenant à l'essentiel sur son deuxième album "Back from the Edge", James Arthur prouve qu'il mérite une deuxième chance. Le comeback de l'année ? Critique !
Crédits photo : Pochette de l'album
« Back from the edge / Back from the dead / Back before demons took control of my head / Back to the start / Back to my heart / Back to the boy who would reach for the stars ». Ce n'est pas un hasard si James Arthur a choisi ces mots pour ouvrir son deuxième album. Introduit par la chanson éponyme, "Back from the Edge" est un disque-confession qui est, peut-être, le plus beau retour gagnant de l'année. L'ancien vainqueur du "X Factor" britannique, sacré en 2013, revient de loin. Alors que son premier single "Impossible" a fait chavirer la planète entière, le chanteur n'a cessé de souffler le chaud et le froid, dévoilant une personnalité trouble à la suite d'une série de controverses pour des propos homophobes et des textes accusés d'inciter à la violence. Annulations en chaîne, interdiction de communiquer les réseaux sociaux, remboursement de son album sur iTunes... En l'espace de quelques mois, James Arthur s'est mis à dos le public qui l'avait pourtant porté aux nues. Si bien qu'en juin 2014, le label Syco a rompu le contrat qui les liait.

Simplicité rime avec musicalité


Cette descente aux enfers, largement médiatisée, a donc fait oublier à quelque point le jeune homme était naturellement doué. Et puis, comme une piqûre de rappel, James Artur a dévoilé début septembre son nouveau single "Say You Won't Let Go". Une ballade acoustique à la guitare, d'une simplicité désarmante, qui a totalement pris par surprise le public britannique. Résultat, le single s'est classé numéro un des ventes durant trois semaines et a relancé la carrière qu'on croyait enterrée du chanteur. De toute évidence, ces mésaventures ont poussé James Arthur à se surpasser pour reconquérir les coeurs. Derrière sa maladresse ? Une sensibilité à fleur de peau, et c'est bien ce qui captive à travers ces 13 chansons (17 sur la version deluxe) arborant avec beaucoup de musicalité des reflets folk, parfois jazzy ("Phoenix") mais surtout pop.

Regardez le clip "Say You Won't Let Go" de James Arthur :



C'est bien sûr ce timbre, ce grain de voix éraillé capable d'arracher des frissons lorsqu'il s'envole, qui envoûte et donne naissance à des moments d'une profonde authenticité. C'est particulièrement vrai sur les morceaux acoustiques comme "Can I Be Him" ou le sublime "Remember Who I Was". Mais James Arthur parvient aussi à surprendre : "Sermon" orchestre un mariage pop-hip-hop du plus bel effet grâce au rappeur Shotty Horroh, et la fougue de "Skeletons" semble sorti d'un disque de OneRepublic. Les tentatives ne sont pas toujours fructueuses mais tout de même : James Arthur revient par la grande porte.

Ça ressemble à un mea culpa musical qui touche sa cible
A écouter : "Say You Won't Let Go", "Remember Who I Was", "Sermon", "If Only", "Finally", "Sober" et sa prod à la Maroon 5
A zapper : "I Am", assez consensuel, "Safe Inside" et "The Truth", trop One Direction
Pour plus d'infos, rendez-vous sur le site officiel de James Arthur.
Écoutez et/ou téléchargez le premier opus de James Arthur sur Pure Charts !

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