Eagles Of Death Metal

Crédits photo : DR.
Les Eagles of Death Metal font le plein dans la salle mythique parisienne où ils se produiront le 16 février. Il a fallu moins de deux heures à Jesse Hugues et ses acolytes musiciens pour écouler le millier de places disponible. A peine ouverte, la billetterie a été prise d'assaut par les fervents admirateurs du groupe qui était sur scène au Bataclan le vendredi 13 novembre.

A LIRE : Qui est vraiment Jesse Hugues ?

Les concerts à Nîmes et Lille presque sold out aussi

Les rockeurs californiens se donnaient en effet en spectacle le soir des terribles attentats qui ont frappé la capitale, dans la salle où 90 personnes ont été tuées et une centaine d'autres blessées dans une fusillade. « Les habitants de Paris ont été incroyables avec nous. Notre amour pour cette ville magnifique a été renforcé un million de fois durant le mois écoulé. Ne pas y retourner pour terminer notre concert n'a jamais été une option » avait fait savoir le leader le mois dernier, dans un message publié sur le site officiel de la bande, et annonçant ce concert à l'Olympia. Il ne reste par ailleurs quasiment plus aucune place non plus pour les dates à Lille et Nîmes.

A LIRE : Eagles of Death Metal a rejoint U2 sur scène à Bercy.

Il est vrai que l'Olympia est une salle moyenne, mais jamais la notoriété des Eagles of Death Metal n'avait aussi grande en France. Le groupe avait en effet tristement gagné sa notoriété auprès du grand public après la série d'attentats de novembre, au point que leurs différents albums avaient pour la première fois pris de la hauteur dans les charts.

La bande avait par ailleurs multiplié les hommages, comme leur récente performance à Paris lors d'un concert de U2 à l'AccorHotels Arena. Elle a par ailleurs profité de sa très grande exposition médiatique pour lancer une chaîne de solidarité afin de motiver les artistes de tous horizons à venir en aide aux proches des victimes des attentats. Les Américains avaient alors proposé à chacun d'enregistrer une reprise de son titre "I Love You All the Time", dont l'intégralité des revenus d'édition devaient être reversés à la fondation éphémère Sweet Stuff créée après les tragiques événements.