Dracula

Le clip de "Encore", troisième extrait de la comédie musicale "Dracula, l'amour plus fort que la mort" est interprété par Julien Loko, la vidéo prend pour décor un château d'une autre époque. On y voit donc évoluer, tantôt dans les jardins du château, tantôt dans ses dépendances souterraines, Julien Loko (Jonathan) et Nathalie Fauquette (Mina), deux amants dont l'amour est menacé par le Comte Dracula. Un clip qui colle à la thématique baroque et gothique propre à la légende Dracula, porté avec justesse par les impulsions de guitare électrique et la voix rocailleuse du chanteur. Une vidéo succédant ainsi à "1, 2, 3" et "En transe...ylvanie" n'ayant par ailleurs pas plus marqué les esprits. Le spectacle se jouera à partir du 29 septembre prochain, au Palais des Sports, Pure Charts bénéficie déjà des premières images !

Visionnez les premières images du spectacle "Dracula" :

Pourquoi l'album de "Dracula" est-il un flop ?

A peine 10 000 copies écoulées de l'opus du spectacle "Dracula", malgré trois singles (clippés) partis chacun leur tour en promo. Kamel Ouali va donc devoir une fois de plus, comme au temps de "Cléopâtre", miser sur la billetterie du show, la mise en scène, les décors et les costumes, et fort heureusement un comédien central doté d'un physique charismatique : Golan Yosef. Des résultats de ventes de disques, cela dit encore moindre que ceux de la comédie musicale avec Sofia Essaïdi dans le rôle-titre. L'heure serait donc à l'inquiétude. "Cléopâtre, la dernière reine d'Égypte" a été créée le 29 janvier 2009 au Palais des Sports de Paris, et si le spectacle a attiré plus de 600 000 spectateurs sur scène, la bande-originale s'est écoulée elle, à 130 000 exemplaires seulement, portée par aucun tube. On est très loin du triomphe dans les bacs et sur les ondes, des "Dix commandements", du "Roi Soleil", ou de "Mozart". « Dès le départ, je savais pertinemment que "Cléopâtre" tiendrait par le spectacle de Kamel, et pas par la bande-son qui était une catastrophe. L'album ne s'est pas fait dans une dynamique constructive. Ce n'était pas une très bonne ambiance... Quelquefois, l'industrie du disque pense qu'elle est capable de générer l’œuvre, et c'est une erreur. On ne peut pas changer les textes de place ou de musique, se servir de brouillon... tout ça sans en prévenir les auteurs... » déclarait Patrice Guirao, l'un des auteurs du spectacle au magazine "Platine". L'explication tient peut être du fait, dans un premier temps, que l'équipe d'auteurs et de compositeurs (comme au temps de "Cléopâtre") ne fait pas d'unité, n'a aucune cohérence. Kamel Ouali ayant en effet choisi d'aller récupérer ici et là des chansons, notamment à Fabien Cahen, Jennifer Ayache, Feed, Pascal Trogoff, Busta Funk, Davide Esposito, Philippe Uminski, Volodia ou Patrice Guirao. Des chansons, mais pas LA chanson. Dans un second temps, peut-être, le ton trop “rock” de la bande-son, ni adapté au public potentiel des comédies musicales en France, des "Dix commandements" au "Roi Soleil", ni aux radios de notre Hexagone (souvenez-vous que le single "En transe...ylvanie" avait bénéficié d'une nouvelle version radio edit, repartant en promo sans plus de succès). "Mozart", lui, avait certes, l'esprit “rock”, mais dévoilait des chansons au fort potentiel pop (idéal pour les radios), de "Tatoue-moi" à "C'est bientôt la fin". C'est probablement là que le bât blesse concernant "Dracula" : être trop rock, et en oublier (de surcroit) les mélodies, n'était certainement pas un bon adage...

"Dracula, l'amour plus fort que la mort", le nouveau projet de Kamel Ouali, raconte l’histoire de l’amour impossible de Dracula, en quête d’un idéal, pour Mina, jeune femme promise à un autre. Tout en s’appuyant sur la personnalité complexe du héros de Bram Stoker, à la fois énigmatique et mélancolique, Kamel Ouali présente un vampire troublant mais attachant, au destin solitaire, brave et sensible, loin de la créature terrible et sanguinaire de la légende. Costumes et décors sont inspirés de l'esprit baroque propre à cette époque, créant un univers onirique, tantôt obscur, tantôt ludique. Parmi les membres de la troupe, ont relève la présence de d'Anaïs Delva, Ginie Line ("Un simple pas" en 1997), présente il y a dix ans dans "Les dix commandements" de Pascal Obispo, Julien Loko, déjà repéré au sein de la sixième saison de "Nouvelle Star", Joseph Di Marco (qui dévoilera prochainement le clip de son premier single), ou encore celle de Lola Ces, récemment aperçue dans "Le Soldat Rose" et "Cendrillon".