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Daniel Balavoine "n'aimait pas le star-system" : "Il voulait prendre ses distances"

Par Jonathan HAMARD | Rédacteur
France 3 rend hommage à Daniel Balavoine à travers le documentaire "J'me présente, je m'appelle Daniel", difusé mercredi 30 décembre sur France 3. Plusieurs personnes de son entourage y témoignent, comme sa sœur Claire.
Crédits photo : DR.
A l'occasion du 30ème anniversaire de la disparition de Daniel Balavoine, survenue le 14 janvier 1986 dans un accident d'hélicoptère, les hommages vont se multiplier. Tant en musique, avec les sorties d'un best-of et d'un album de reprises intitulé "Balavoine(s)", qu'à la télévision. En effet, TF1 diffusera le 9 janvier, en direct, un concert au Zénith de Paris et réunissant plusieurs artistes autour du répertoire du chanteur de "Vivre ou survivre". D'ici là, c'est France 3 qui lui rendra hommage à travers un documentaire poignant signé Didier Varrod et Nicolas Maupied, lesquels s'étaient déjà investis dans "Renaud, on t'a dans la peau" cette année. "J'me présente, je m'appelle Daniel" sera diffusé ce mercredi 30 décembre en première partie de soirée.

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Le documentaire alterne entre images d'archives et témoignages, de chanteurs (Soprano, Christine and the Queens, La Grande Sophie) et de ses proches, parmi lesquels sa fille Joana et sa sœur Claire. Celle-ci a d'ailleurs décidé de perpétuer son engagement politique et humanitaire à travers l'Association Daniel Balavoine qui aide au développement agricole et scolaire au Mali. Une partie des bénéfices liés aux ventes de l'album "Balavoine(s)" sera reversée à cette association.

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"J'me présente, je m'appelle Daniel" est donc l'opportunité pour Claire de faire connaître son action, mais aussi de nous en apprendre davantage sur la personnalité d'un artiste qui a mis longtemps avant de trouver sa place dans une famille de sept enfants. « Daniel a longtemps cru qu'il n'avait pas été désiré pour lui-même mais pour remplacer un frère disparu. Quand on ne trouve pas sa place dans sa famille, il est difficile de trouver sa place ailleurs. Soit on meurt, soit on est solide » explique-t-elle au Parisien, faisant référence à Xavier, mort à 14 mois d'une méningite (1950).

"Il était très gêné qu'on lui ouvre les portes"


Très tôt, Daniel s'est ainsi réfugié dans la musique, un plaisir qui l'a peut-être aidé à se construire. « Il s'enfermait dans les toilettes avec des bottins et se mettait à chanter à tue-tête et à faire de la batterie. Il avait cinq-six ans mais déjà du coffre » ajoute Claire, précisant que son petit frère se « destinait à Sciences-po avant de se lancer dans la musique ». « Mais il était trop lucide pour se présenter en politique. Il le dit dans "La vie ne m'apprend rien". Sa manière de faire de la politique, c'était de soutenir SOS Racisme, de verser une partie des recettes de ses concerts à l'Unicef, de chanter dans les prisons sans alerter les médias. Il n'aimait pas dénoncer, il préférait agir ».

S'il a gardé les pieds sur terre, le succès qu'il a rencontré à partir des années 70 l'a semble-t-il effrayé. Au point qu'il aurait songé à quitter le pays. « Il voulait avoir la paix, prendre ses distances avec un star-system qu'il n'aimait pas. Il avait prévu de se fondre dans un groupe et avait prévu de partir travailler en Angleterre » révèle sa grande sœur à nos confrères, décrivant un homme qui ne s'est « jamais pris au sérieux » : « Il n'aimait pas le star-system, l'idolâtrie. Il était très gêné qu'on lui ouvre les portes. Ça lui faisait peur ».

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