Crédits photo : Capture d'écran YouTube
Deux ans ont passé depuis la sortie de "Hylas", le premier album de Thomas Azier. Une entrée en matière qui a impressionné les critiques, sensibles à l'univers électro-pop froid de cet auteur-compositeur-interprète et producteur né aux Pays-Bas mais adopté par Berlin. Hylas est un jeune grec, qui en voulant aller puiser de l'eau à la cascade, se fait entraîner dans les profondeurs par les nymphes, tombées amoureuses de lui. Il y a beaucoup de métaphores... L'une d'entre elles est que je suis ce garçon, et la ville - Berlin - ma nymphe. Cette cité est fascinante, tourbillonnante. Elle m'a noyé dans un sens » nous avait confié Thomas Azier lors d'une entrevue avec Pure Charts.

Défendu par les excellents "Angelene", "Ghostcity" et "Verwandlung", le projet a permis à Thomas Azier d'assurer les premières parties de Wookid et Stromae, avec qui il a oeuvré sur plusieurs titres de son album phénomène "Racine Carrée" dont "Ta fête" et "Merci". Et tandis qu'il repartait en studio pour préparer son deuxième album, l'artiste de 29 ans a pu bénéficier d'une belle exposition grâce à la publicité du parfum "La Nuit de l'Homme" d'Yves Saint Laurent, rythmée par son titre "Red Eyes".

"C'est la meilleure musique que j'ai créée"

Mais il est grand temps pour Thomas Azier d'entamer la deuxième phase de sa conquête des coeurs. L'écriture de son prochain disque a débuté durant sa première tournée solo en 2015 et s'est prolongée dans la maison de son ami Dan, en Normandie. « C'est la meilleure musique que j'ai créée jusqu'ici » assure le Néerlandais sur sa page Facebook. Encore un peu de patience car le projet ne devrait pas sortir cette année. Pour nous faire patienter d'ici là, Thomas Azier propose néanmoins à ses fans de découvrir un premier extrait prometteur : "Talk To Me", une ballade intimiste qui tranche radicalement avec ce qu'on avait pu entendre jusqu'ici de l'artiste.

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Les effusions électroniques ont été rangées au placard au profit de notes délicates de piano, qui construisent une ritournelle accompagnée d'une batterie discrète et de cordes mélancoliques. « Tell me what is fake and what is real » implore Thomas Azier, perdu dans ses choix. Illustrant cette détresse intérieure, le clip de "Talk To Me", tourné en France, alterne entre regards dans le vague et danse schizophrénique en pleine rue. Sublime !

Découvrez "Talk To Me", le nouveau clip de Thomas Azier :