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Que s'est-il réellement passé lundi à Londres ? C'est la question qui brûle les lèvres des fans des Cranberries depuis l'annonce du décès "soudain" de Dolores O'Riordan. Présente dans la capitale britannique « pour une courte session d'enregistrement » selon son agent Lindsey Holmes, la chanteuse et âme du groupe irlandais a été retrouvée sans vie peu après 9 heures du matin dans un hôtel de Park Lane, une rue luxueuse située en plein coeur de la ville, à proximité de Hyde Park. « Nous sommes dévastés par la perte de notre amie Dolores. Elle possédait un talent extraordinaire et nous nous sentons très privilégiés d'avoir fait partie de sa vie depuis 1989, quand nous avons formé les Cranberries. Le monde perd une véritable artiste aujourd'hui » ont réagi les autres membres des Cranberries, Noel, Mike et Fergal.

"Elle avait l'air pleine de vie"

Si l'on savait que l'état de santé de Dolores O'Riordan, diagnostiquée bipolaire en 2015, était fragile, aucun signe avant-coureur n'explique les circonstances de ce décès. Dolores O'Riordan s'apprêtait en effet à collaborer avec le groupe de hard rock Bad Wolves sur une reprise de "Zombie", le plus célèbre tube des Cranberries paru en 1994 sur l'album "No Need to Argue". Selon un de ses amis, le producteur Dan Waite, la chanteuse semblait heureuse et pressée de se mettre au travail, quelques heures seulement avant sa mort. « Dolores m'a laissé un message vocal après minuit pour me dire à quel point elle aimait la version de Zombie de Bad Wolves. Elle était impatiente de me voir en studio et d'enregistrer sa voix » confie-t-il au magazine People.

D'après lui, l'interprète de "Ode To My Family" avait l'air « pleine de vie » : « Elle plaisantait, elle était ravie de nous voir, ma femme et moi, cette semaine ». Des révélations qui épaississent le mystère autour de cette disparition. Pourtant, après une enquête préliminaire, la police londonienne a fait savoir dans la presse que la mort de la musicienne de 46 ans n'était pas considérée comme « suspecte ». Son dossier a été transmis à la médecine légale, qui devra désormais déterminer les causes exactes de son décès.