Rihanna

Crédits photo : Abaca
En mai dernier, la presse américaine révélait que la chanteuse Rihanna était embourbée dans une procédure juridique contre l'enseigne britannique Topshop depuis plus d'un an. La raison ? Les boutiques vendaient à ses clients des t-shirts représentant le visage de la chanteuse, ceci sans son accord et donc sans aucun intérêt financier pour l'artiste. Un coup dur pour l'image de la marque, d'autant plus que l'interprète de "Diamonds" est devenue styliste pour l'un de ses principaux concurrents, River Island. D'abord, les deux parties ont tenté de trouver un accord, mais les négociations ont été houleuses, à tel point que Rihanna aurait même dépensé près d'un million de dollars en frais d'avocats pour cette affaire. Et elle a eu raison de s'accrocher !

En effet, aujourd'hui, la Haute Cour de Londres a statué en faveur de la chanteuse. En vendant dans ses magasins des modèles portant le nom de "T-shirt sans manches Rihanna" depuis deux ans déjà, Topshop a été reconnu coupable de « tromperie sur la marchandise », un préjudice qui a touché « un nombre substantiel » de clients, selon le juge Colin Birss. Suite aux demandes préalables des avocats de Rihanna, Topshop avait été contraint de renommer ses t-shirts, qui finalement rendaient hommage à « une légende », sans nommer le nom de l'interprète de "Stay". Mais peu importe, l'infraction a bien été commise. D'autant plus que la photographie de la star, prise sur le tournage du clip de "We Found Love" et imprimée sur les t-shirts blancs, a été utilisée « sans aucune autorisation ».

Regardez le clip "We Found Love" de Rihanna :



Malgré la décision judiciaire, Topshop maintient qu'il n'a jamais voulu porter atteinte à Rihanna. Ce que réfute le juge anglais, estimant que cette affaire a pu jouer en la défaveur de la chanteuse qui évolue dans le monde de la mode depuis plusieurs années, en tant qu'égérie pour Armani ou en tant que styliste pour River Island désormais. En mai dernier, le New York Post révélait que Rihanna réclamait pas moins de 5 millions de dollars de dommages et intérêts, soit 3,8 millions d'euros. Mais aujourd'hui, le juge Colin Birss n'a pas précisé la somme qui allait être attribuée à l'artiste, suite à sa victoire dans cette affaire. En coulisses, Topshop, se moquant éperdument de cette histoire, aurait, à l'époque, proposé un chèque dérisoire de 5.000 dollars pour calmer les ambitions judiciaires de Rihanna. Aujourd'hui, l'enseigne doit s'en mordre les doigts...