Crédits photo : Montage Pure Charts / Bestimage
Les choses s'enveniment entre Grégoire et Benjamin Biolay. Depuis une dizaine de jours, les deux chanteurs français s'écharpent par médias interposés autour d'une accusation de plagiat. Le juré de "Nouvelle Star" estime que son collègue a « dépouillé » son titre "Ton héritage" (2012) pour écrire sa chanson "Mes enfants" (2017). « Sachez que copier c'est pas beau / Même si travailler, c'est trop dur / Contre 100 notes et 3000 mots / Contre les cris et les murmures / Y'a moyen de faire un morceau / Surtout pour sa progéniture / Sans faire d’emprunts ou pas trop / Et sans se faire gauler, c'est sûr / Qu'il n'y a que la honte qui dure » a-t-il lâché en inventant le "couplet manquant" de la chanson de Grégoire.

Piqué au vif par ces attaques dignes d'une « cour de récré », Grégoire s'est défendu en publiant une vidéo démontrant que les accords utilisés dans son morceau étaient courants dans la musique. « Des chansons d’un père qui parle à ses enfants, il y en a des milliers à commencer par "Mistral gagnant" ou "Morgane de toi" de Renaud. Personne n'a le monopole de ce genre de morceaux (...) Moi c'est un texte récité et lui chanté. Biolay a un refrain et pas moi. La seule ressemblance c'est l'ambiance piano-voix » a-t-il répliqué. Pas de quoi convaincre Benjamin Biolay, qui en a remis une couche et accusé Grégoire de « phobie créative ».

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"L'innovation a toujours été la constante de ma vie d'artiste"

Lassé de devoir se justifier alors qu'il estime n'avoir franchi aucune ligne rouge, Grégoire veut clore une bonne fois pour toute le débat. Durant le week-end, l'interprète de "Toi + Moi" a publié un communiqué réfutant de manière officielle les allégations à son encontre. Si Grégoire y affirme être « navré » que Benjamin Biolay ait eu ce « ressentiment », il insiste pour dire qu'il est « totalement injustifié ». « Depuis près de 10 ans, j'ai choisi d'être le premier artiste produit par les internautes, j'ai écrit/ou composé 6 albums, mis en musique des poèmes pour enfants ou encore des textes religieux. L'innovation, le fait de ne jamais mettre mes pieds dans les traces des autres, a toujours été la constante de ma vie d'artiste. Certains ont même eu parfois du mal à me suivre, c'est pourquoi, pour moi, cette polémique est assez ironique » écrit-il avec amertume. Pour lui, « tout a été dit et écrit » et il faut maintenant passer à autre chose : « L'un comme l'autre avons essayé de défendre nos points de vue (...) Si Benjamin Biolay estime nécessaire de poursuivre ce débat, ressentiment contre bonne foi, qu'il laisse alors aux experts le soin de le trancher ». Et de conclure : « Nous autres, artistes, devrions consacrer notre temps à des choses tellement plus essentielles que nous quereller ».

Communiqué. pic.twitter.com/zxA8q9JZRe

— Gregoire Officiel (@Gregoireoff) 5 janvier 2018