Clara Luciani

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C'est le grand jour pour Clara Luciani. Ou plutôt le grand soir ! Car c'est sous un ciel étoilé que la chanteuse nous invite à découvrir son deuxième album, le très nocturne "Coeur". Disponible dès aujourd'hui sur les plateformes, cet opus introduit par le vivifiant "Le reste" et son clip aux airs de Jacques Dem est placé sous influence disco, amenée, entre autres, par les producteurs Sage et Breakbot. « L'album n’aurait pas eu cette tonalité sans cette période bizarre où, pour pouvoir me tirer du lit le matin, il fallait que je mette ABBA à fond. Je me suis dit que si j'avais besoin de ça, tout le monde devait en être un peu là, à attendre des chansons qui nous sortent du lit. Ça ne veut pas dire qu'elles sont uniquement légères, car les textes de certaines sont assez mélancoliques, mais il fallait les enrober de quelque chose de dansant, d'encourageant. Comparé à mon premier album, celui-ci est aussi plus rieur, y compris avec moi-même. J'ai fini de jouer les éplorées, il fallait passer à autre chose » analyse dans les colonnes de Libération celle qui saute à pieds joints dans les années 70 avec les titres "Amour toujours" ou "Le chanteur", très Michel Berger dans l'esprit.

"On est un peu les inséparables"

Un seul et unique duo trouve sa place dans ce 11-titres conçu comme une machine à remonter le temps. Il s'agit de "Sad & Slow", partagé avec Julien Doré. Entre les deux artistes, l'amitié se consolide au fil des rencontres musicales. Ayant déjà partagé la scène dans plusieurs émissions de télévision, Clara Luciani et Julien Doré chantent "L'île au lendemain" sur l'album "Aimée" du chanteur, écoulé à plus de 200.000 exemplaires. Cette nouvelle collaboration est donc en quelque sorte un prêté pour un rendu. « On est un peu les inséparables avec Julien Doré, Fifi et Loulou ! C'est devenu vraiment un ami, quelqu'un que j'aime beaucoup » atteste sur RFM l'interprète de "La grenade", qui entremêle ici sa voix au feu-follet de la pop française sur quelques notes de piano, le temps d'une chanson très romantique.



Si le titre commence en douceur, il se laisse peu à peu gagner par la fougue des sentiments et la belle complicité des deux interprètes. « Sad and slow, joue-moi quelque chose de beau, de sad and slow / Quelque chose sur ton piano » lance Clara Luciani, le coeur au bord des lèvres, en racontant qu'une chanson triste pourrait lui « être fatal » à son bien-aimé qui la délaisse. Avec ce tandem, la rupture n'a jamais semblé aussi belle et mélodieuse !