Crédits photo : Abaca
Christophe Willem sera en concert ce soir au Théâtre du Châtelet à Paris, pour défendre les chansons de son dernier album "Paraît-il". Dans l'émission "Un dimanche avec" sur RFM, l'interprète de "Après toi" a répondu aux questions de Karine Ferri sur le harcèlement dont il a été victime sur Twitter à cause d'une fan malintentionnée, ses débuts au cinéma ou son expérience dans "Nouvelle Star". Mais le chanteur a également été interrogé sur son engagement. « Aujourd'hui, tu as des sondages sur le moral des Français. Ça me rend ouf ! "Le moral des Français est en berne". Déjà, qui est sondé ? Personne n'est venu me voir pour faire : "Ding dong, est-ce que vous allez bien ou pas ?". Ça m'énerve. Et le truc de se dire tout le temps que c'était mieux avant » avait-il déjà dénoncé dans une interview sur Pure Charts.

"Je n'aime pas être porte-parole"

Cette fois, Christophe Willem a estimé ne pas vouloir de l’étiquette de chanteur engagé, même s'il prend parfois position pour des combats qui lui tiennent à coeur. « Ça dépend ce que ça veut dire "engagé"... Je n'aime pas être porte-parole ou voilà... Je trouve que les chanteurs doivent éveiller les consciences » a-t-il répondu sur les ondes de RFM, avant d'évoquer son ressenti durant les manifestations contre le mariage pour tous, qui lui ont inspiré la chanson "Unisex" : « L'idée est venue avec Zazie quand il y avait tout ce débat sur le mariage pour tous. Je trouvais ça hallucinant. Ce n'est pas du tout une question d'homosexualité, d'hétéro... Je trouvais ça hallucinant qu'on puisse faire un tel foin pour permettre à des gens de s'aimer. Ça dépasse totalement mon schéma de pensée ».

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« Je me dis "Mais c'est incroyable !". Ca m'a emmené à la réflexion de me dire "Tu te rends compte l'énergie dépensée par ces gens et utiliser un truc aussi absurde". Ces mêmes gens pourquoi ils ne sont pas dans la rue pour défendre le fait que tout le monde puisse manger, se loger, vivre dignement ? Là, ils ne sont absolument pas dehors. Mais en revanche pour aller dicter le fait que leur voisin d'en face n'a pas le droit de s'aimer, ils sont là, ils prennent du temps sur leur propre travail... Je trouvais ça hallucinant » a lancé Christophe Willem,

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