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Aya Nakamura était la grande favorite de la cérémonie Les Flammes 2024, qui a eu lieu hier soir au Théâtre du Châtelet à Paris. Nommée à six reprises, la chanteuse a ouvert la soirée célébrant les cultures populaires avec un medley explosif de ses tubes, enchaînant "Oumou Sangaré", "Baby", "Beleck", "Pookie" et "Hypé", accompagnée de danseurs. Comme un avant-goût de ce qui allait se passer ! Car, l'artiste a raflé pas moins de trois récompenses : Artiste féminine de l'année, Album nouvelle pop pour "DNK" et enfin la Flamme du Rayonnement international, en raison de son succès dépassant les frontières hexagonales. En venant récupérer ses prix, la chanteuse de 28 ans a semblé surprise par ces honneurs et a tenu à revenir sur les embûches.

"Ça n'a pas été facile pour moi"

« Merci aux Flammes pour ce trophée ! Ça n'a pas été facile pour moi mais je crois que ce trophée c'est pour toutes les renoies, toutes les filles qui me regardent ! Mais bien sûr, on vient de loin ! » a confié Aya Nakamura, heureuse de récolter sa première récompense de la soirée, avant de remercier ses équipes : « Malgré les tracas, je suis pas facile tous les jours. Ah, c'est vrai... Oui, j'assume ! ». Avec un grand sourire, l'interprète de "Doggy" a aussi adressé un mot à ses fans, tout en revenant sur les dernières semaines houleuses à cause des attaques racistes générés par la rumeur de sa participation à la cérémonie d'ouverture des JO 2024 : « Merci à vous, tout le public, la fan base, très très important. Je vais vous faire une confession, j'ai douté, je me suis dit : peut-être c'est ma maison de disques, ils sont trop investis, je comprends pas ! Merci à vous, je reçois tout l'amour, tous les messages, tous les soutiens, malgré les polémiques, les critiques etc. Merci à vous ».

Plus tard, dans la soirée, la chanteuse a été honorée de la Flamme de l'Artiste féminine de l'année. Et là encore, Aya Nakamura a mis en lumière son rayonnement dans une société et une industrie qui a souvent joué contre elle : « Wow, je suis très honorée par ce prix-là parce qu'être artiste féminine, et en plus noire et qui vient de banlieue, c'est très très difficile ». Avant de souligner son impact sur les jeunes générations : « Honnêtement, je sais d'où je viens et je sais que j'en ai inspirée plus d'une et j'en suis très très fière. Merci car ça me donne encore plus d'élan, encore plus de courage. Je suis fière de moi ! ». Dans les coulisses, auprès des médias, l'interprète de "Jolie nana" n'a pas voulu confirmer sa participation à la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques.