Mathieu Genon - FTV
Ce sera le 14 février prochain, en direct de la Seine Musicale, à Paris :
les Victoires de la Musique seront de retour pour une nouvelle cérémonie, animée par le tandem Cyril Féraud-Léa Salamé. Une édition placée sous le signe de la nostalgie et de la fête puisque que les Victoires fêteront leur quarantième anniversaire en direct sur France 2 et France Inter. Et c'est le chanteur Alain Souchon, actuellement
en tournée avec ses fils qui a été choisi pour être le Président d'honneur de cette 40ème édition et qui donnera le coup d'envoi de la soirée, un an après Zazie.
"Il y avait quelque chose d'un peu parisien"
Ce lundi 13 janvier, l'Association des Victoires a dévoilé
la liste des nominations avec notamment Santa en tête avec quatre chances de l'emporter, et le doublé potentiel de Pierre Garnier. Pour en parler, l'émission "Culture Médias" d'
Europe 1 a reçu Vincent Frèrebeau, le président des Victoires. Au micro de Thomas Isle, ce dernier s'est félicité de l'évolution qu'a connu la cérémonie au fil des années, et ce même si on l'a parfois critiquée comme étant trop "snob". «
Pour moi, ce qui était important, c'est qu'il n'y ait pas d'exclusion. Et en effet, il y avait quelque chose d'un peu parisien, d'un peu de l'ordre de l'entre-soi comme ça dans les Victoires, et c'est pour ça qu'on a changé les règles et qu'on a fait en sorte qu'il y ait un second tour avec un jury qui vote, composé de gens qui sont pour certains des fans de rap, d'autres de variété, d'autre de chansons, de rock, d'électro... » a détaillé le président de la cérémonie pour se défendre : «
Du coup, on a une meilleure représentation et il n'y a pas d'exclusion d'un projet qui serait trop variété, trop ci, trop ça. Si ça existe, ça a sa place aux Victoires ».
Le président concède qu'il y avait auparavant «
une exclusion de certains styles » comme le rap : «
C'est compliqué de faire un programme pour des gens qui regardent la télé le vendredi soir et ceux qui écoutent du rap, c'est pas les mêmes ! Mais en même temps, c'est l'exercice. Tant pis, s'il y a un petit peu moins d'audiences... » a expliqué Vincent Frèrebeau, soulignant tout de même l'impact de la cérémonie sur les carrières d'artistes. En 2024 par exemple, c'est
Zaho de Sagazan, révélée par le tube et l'album "La symphonie des éclairs",
qui avait tout raflé en repartant les bras chargés de cinq trophées. Un triomphe qui a donné un énorme coup de pouce à sa carrière. «
Ce qui est arrivé avec Zaho l'année dernière, c'est le meilleur des Victoires. C'est une carrière, une vie qui change entre avant et après Les Victoires. [...] Après les Victoires, il y a une artiste que tout le monde connaît, qui d'un seul coup explose, se met à faire des tournées sans fin. (...) La fonction numéro 1 des Victoires, c'est révéler. » a-t-il expliqué sur Europe 1.