dimanche 28 juin 2015 17:28
William Fitzsimmons : 3 raisons de fondre pour sa folk mélancolique
Par
Julien GONCALVES
| Rédacteur en chef
Enfant des années 80 et ex-collectionneur de CD 2 titres, il se passionne très tôt pour la musique, notamment la pop anglaise et la chanson française dont il est devenu un expert.
Très peu connu en France, William Fitzsimmons publie pourtant "Pittsburgh", son septième disque, un EP intimiste de 7 chansons. L'occasion pour Pure Charts de braquer les projecteurs sur cet auteur-compositeur et sa folk tourmentée.
Crédits photo : DR
1/ Un enfant pas comme les autresWilliam Fitzsimmons naît et grandit à Pittsburgh en Pennsylvanie. Cadet d'une famille emmenée par deux parents aveugles, il se passionne très tôt pour la musique, admiratif de ses parents qui, sans la vue, développent des dons particuliers pour la composition. C'est finalement la guitare qu'il va choisir, même s'il apprend également à jouer du banjo, du ukulélé ou encore de la mandoline. Décrochant un Master en psychologie dans un lycée chrétien, il devient psychologue tout en débutant l'enregistrement maison de son premier album à son domicile. Auteur, compositeur et interprète, William Fitzsimmons, en auto-production, épanche des douleurs et ses difficultés à surmonter le divorce de ses parents dans "Until When We Are Ghosts" et "Goodnight", ses premiers albums intimes. 2/ Une douceur musicale extrêmeC'est sur Myspace que William Fitzsimmons se fait connaître petit à petit avec ses mélodies folk, aussi torturées que mélancoliques, portée par sa voix d'une douceur extrême et des échos hantés. Avec sa longue barbe, l'artiste pleure ses tourments et assure alors les premières parties d'Ingrid Michaelson ou Brooke Fraser, avant de voir ses chansons donner des frissons aux téléspectateurs de séries populaires comme "Grey's Anatomy", "Brothers and Sisters" ou encore "Les frères Scott". Les sublimes "Passion Play", "After Afterall" ou "Please Don't Go" font pleurer les mélomanes, tandis que William Fitzsimmons gagne en popularité, ce qui lui permet d'enchaîner les albums. Découvrez "After Afterall" de William Fitzsimmons : 3/ Des tubes pop-folk fragilesAvec "The Sparrow And The Crow", William Fitzsimmons se surpasse en évoquant de la première à la dernière piste son douloureux divorce personnel. Armé de sa guitare, il chante ses peines de coeur, invite des voix féminines, et conte sa solitude dans "We Feel Alone", "If You Would Come Back Home" ou "Even Now", des diamants d'émotions brutes. Avec la même intensité et le même sens de la mélodie touchante mais accrocheuse, l'artiste indépendant continue de proposer ses murmures et ses instants suspendus sur "Gold in the Shadow" ou "Lions". Il vient de publier l'EP "Pittsburgh", la ville de son enfance, dans lequel il rend hommage à sa grand-mère Virginia, décédée en octobre dernier. « Je suis retourné là-bas pendant trois jours pour célébrer la vie de Virginia, pleurer sa disparition, et l'accompagner jusqu'à sa dernière demeure » a-t-il confié, à propos de ses 7 chansons fragiles et trustée de souvenirs. On y retrouve son timbre blessé, ses accords de guitare bouleversants, quelques sursauts de rythme pop, des notes de piano féériques, un duo planant... Nostalgie quand tu nous tiens ! Ecoutez "Better" en version acoustique :
Plus d'infos sur William Fitzsimmons sur sa page Facebook officielle.
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