Toma

Crédits photo : pochette du single Je n'aime que toi
On parlait d'un album pour la fin de l'année 2012, puis pour le printemps 2013. Voilà qu'on en venait à se demander si le deuxième album de Toma sortirait un jour ou non. En effet, un peu plus d'un an après l'envoi aux radios du single "Dans mes yeux", dont le clip est en ligne, le chanteur originaire de banlieue parisienne a proposé deux autres titres : "Je n'aime que toi" et "L'homme libre". Seulement, aucun d'entre eux n'a trouvé le moindre écho en radio, et encore moins dans les charts.

Tout s'annonçait pourtant bien pour Toma, qui chante avec le même enthousiasme et la même ardeur que sur son premier tube "Les bâtisseurs de France", sorti il y a maintenant deux ans. Difficile de croire à la sortie prochaine de son deuxième album "Chez moi" dans ces conditions, pourtant officiellement prévue le 28 octobre. Le label AZ (Universal Music) tente donc le tout pour le tout avec un nouveau morceau, "Perdu dans ton ciel", une déclaration d'amour envoyée cette semaine aux radios er qui devrait prochainement être mise à disposition des internautes sur les plateformes de téléchargement.

Ecoutez un extrait du nouveau single "Perdu dans ton ciel" de Toma :



Et si "Perdu dans ton ciel" brisait la malédiction qui pèse au dessus de la tête de Toma ? Dans un communiqué de presse, son équipe explique que Toma a décidé de tout reprendre à zéro pour ce projet. « J’ai repris cette vieille guitare que j’ai depuis l’âge de 6 ans et j’ai tout recommencé. J’ai écrit, réécrit, travaillé les accords, ça a été très dur. Mais il fallait que les chansons fonctionnent d’abord en version guitare-voix », explique-t-il. Ses chansons renouent avec une musique contestataire, évoquant aussi bien « le climat social » que « l'état du monde », mais toujours à travers « une vision personnelle » qui leur donne de la pertinence et de la personnalité.

Entre pop, rock et reggae, d'après les influences de Johnny Cash, Alain Souchon et le rap, Toma tente de convaincre avec un style singulier. « Je n’arrivais plus à me sentir inspiré par les productions du hip-hop, les riddims du reggae. Dans le fond, j’étais incapable de poser sur quelque chose qui soit codifié, assimilable à un style ou à une pensée » explique-t-il pour définir sa musique. Vous laisserez-vous séduire ?